Churchill : un politicien et chef de guerre fort soucieux de son image... |
* le chef du parti conservateur et Premier Ministre Stanley Baldwin, qui, en 1932, avait affirmé que, quoi qu’il arrive, "le bombardier finirait toujours par passer au travers", avant d’ajouter, fidèle en cela à la théorie de Douhet, "qu'il n’y a d’autre défense que l’attaque, ce qui signifie que si vous voulez vous sauver vous-mêmes, vous devez tuer davantage de femmes et d’enfants, et plus rapidement, que l’ennemi" (sic), s’était déjà retiré de la vie publique lorsque la guerre qu’il avait prévue se déclencha finalement, en septembre 1939. Il mourut tranquillement dans son sommeil, en décembre 1947.
* soucieux de sa postérité, Winston Churchill, qui, en 1919, s’était montré chaudement favorable à l’emploi de gaz de combat largué du haut des Airs, et qui, durant quasiment toute la guerre avait réclamé, et applaudi le bombardement des villes allemandes, et en particulier de Berlin, s’en distancia officiellement, et très hypocritement, à partir de février 1945, après le Bombardement de Dresde. Battu aux élections législatives de juillet 1945, il récupéra néanmoins son poste de Premier Ministre en octobre 1951, et le conserva jusqu'à son départ volontaire, en avril 1955. Demeuré député jusqu'en 1964, et depuis longtemps devenu une légende, Churchill décédera en janvier 1965, à l'âge de 90 ans...
* le pionnier et légende de l’Aviation James Doolittle, qui avait personnellement mené le premier raid américain sur Tokyo en avril 1942, puis finalement pris, en janvier 1944, le commandement de la 8ème Air Force avec laquelle il avait lancé la fameuse Big Week sur l’Allemagne, quitta l’Armée à la fin de guerre pour retourner chez Shell, mais demeura cependant fortement impliqué dans le domaine aéronautique, puis spatial, dans les décennies suivantes. Il mourut en septembre 1993, à l’âge respectable de 96 ans.
* véritable Messie du tout-aérien et du Moral Bombing, et ayant rallié, partout dans le Monde, quantités de disciples à ses théories, l’Italien Giulio Douhet n’eut cependant pas le loisir de voir celles-ci largement infirmées par la 2ème G.M., puisqu’il mourut d’une crise cardiaque en février 1930…
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