… Tokyo, 15 août 1945, 12h00
Aux premières heures du 15 août, la NHK commence donc à diffuser des appels invitant la population japonaise à se mettre à l’écoute à midi
A midi, aussitôt après la diffusion de l’hymne national, la voix de l’Empereur-Dieu retentit, une voix que la plupart des Japonais n’ont jamais entendue de leur vie, et un vieux japonais qui se révèle difficilement compréhensible pour le commun de ses sujets
"Après avoir longuement réfléchi aux tendances générales du monde et aux conditions réelles qui règnent aujourd'hui dans Notre Empire", déclare le Divin Monarque, "Nous avons décidé de régler la situation actuelle en recourant à une mesure extraordinaire. Nous avons ordonné à Notre Gouvernement de faire savoir aux Gouvernements des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la Chine et de l'Union soviétique que Notre Empire accepte les dispositions de leur Déclaration commune".
Aussitôt après cette lecture, au Japon comme dans tous les territoires encore sous sa domination, des milliers d’officiers et de simples soldats, de hauts fonctionnaires ou de simples quidams, ne pouvant accepter la honte de ce qu'il faut bien appeler une "Capitulation sans condition", décident de mettre fin à leurs jours.
Dans l’après-midi, les membres du gouvernement Suzuki - du moins ceux qui ne se sont pas déjà suicidés - démissionnent en bloc.
Mais à Washington, devant un parterre d’invités et de journalistes, Truman n’a pas attendu cette diffusion radiophonique pour passer à l’action : après avoir reçu, par l’intermédiaire des ambassades japonaises de Suisse et de Suède, le texte officiel de la Capitulation, il s’est empressé de le brandir devant un parterre d’invités et de journalistes, avant d’ordonner aux responsables de l’Armée, de la Marine et de l’Aviation de mettre immédiatement fin à toutes leurs opérations offensives sur l’Empire désormais déchu…
Aux premières heures du 15 août, la NHK commence donc à diffuser des appels invitant la population japonaise à se mettre à l’écoute à midi
A midi, aussitôt après la diffusion de l’hymne national, la voix de l’Empereur-Dieu retentit, une voix que la plupart des Japonais n’ont jamais entendue de leur vie, et un vieux japonais qui se révèle difficilement compréhensible pour le commun de ses sujets
"Après avoir longuement réfléchi aux tendances générales du monde et aux conditions réelles qui règnent aujourd'hui dans Notre Empire", déclare le Divin Monarque, "Nous avons décidé de régler la situation actuelle en recourant à une mesure extraordinaire. Nous avons ordonné à Notre Gouvernement de faire savoir aux Gouvernements des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la Chine et de l'Union soviétique que Notre Empire accepte les dispositions de leur Déclaration commune".
Aussitôt après cette lecture, au Japon comme dans tous les territoires encore sous sa domination, des milliers d’officiers et de simples soldats, de hauts fonctionnaires ou de simples quidams, ne pouvant accepter la honte de ce qu'il faut bien appeler une "Capitulation sans condition", décident de mettre fin à leurs jours.
Dans l’après-midi, les membres du gouvernement Suzuki - du moins ceux qui ne se sont pas déjà suicidés - démissionnent en bloc.
Mais à Washington, devant un parterre d’invités et de journalistes, Truman n’a pas attendu cette diffusion radiophonique pour passer à l’action : après avoir reçu, par l’intermédiaire des ambassades japonaises de Suisse et de Suède, le texte officiel de la Capitulation, il s’est empressé de le brandir devant un parterre d’invités et de journalistes, avant d’ordonner aux responsables de l’Armée, de la Marine et de l’Aviation de mettre immédiatement fin à toutes leurs opérations offensives sur l’Empire désormais déchu…
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