Tract américain : chaque citoyen sera en sécurité si le Japon accepte de capituler |
… Tokyo, 10 août 1945
L’Empereur-Dieu parti, tous les participants à la Conférence, en ce compris les militaires, signent alors un document présenté par Togo et approuvant la décision impériale de "supporter l'insupportable".
Mais alors que l’horizon semble enfin s’éclaircir, les représentants militaires s’empressent d’introduire un amendement, qui accepte certes la Déclaration de Potsdam, mais uniquement "sous réserve que la déclaration alliée ne comporte aucune exigence qui porterait atteinte aux prérogatives de Sa Majesté en tant que Suzerain".
On est donc bel et bien reparti pour un tour, puisque le caractère hautement alambiqué de cette formulation, de cet amendement impérial qui se prête à toutes les interprétations possibles, ne manquera pas de faire bondir les Américains !
Dans le même temps, et au propre comme au figuré, les ultras parmi les ultras fourbissent déjà leurs armes et ourdissent carrément un Coup d’État, qui se traduirait par l’arrestation et l’assassinat de tous les politiciens favorables à la Déclaration de Potsdam, par la création d’un nouveau gouvernement décidé à poursuivre la guerre jusqu’au bout, fut-ce au prix d’un Holocauste général, et, si nécessaire, par la destitution de l’Empereur lui-même !
Chacun retient son souffle et attend à présent une réponse des Alliés, ou plus exactement une réponse des Américains, puisque ce sont les seuls qui, depuis le début, dictent le tempo de cette danse rendue ô combien macabre...
L’Empereur-Dieu parti, tous les participants à la Conférence, en ce compris les militaires, signent alors un document présenté par Togo et approuvant la décision impériale de "supporter l'insupportable".
Mais alors que l’horizon semble enfin s’éclaircir, les représentants militaires s’empressent d’introduire un amendement, qui accepte certes la Déclaration de Potsdam, mais uniquement "sous réserve que la déclaration alliée ne comporte aucune exigence qui porterait atteinte aux prérogatives de Sa Majesté en tant que Suzerain".
On est donc bel et bien reparti pour un tour, puisque le caractère hautement alambiqué de cette formulation, de cet amendement impérial qui se prête à toutes les interprétations possibles, ne manquera pas de faire bondir les Américains !
Dans le même temps, et au propre comme au figuré, les ultras parmi les ultras fourbissent déjà leurs armes et ourdissent carrément un Coup d’État, qui se traduirait par l’arrestation et l’assassinat de tous les politiciens favorables à la Déclaration de Potsdam, par la création d’un nouveau gouvernement décidé à poursuivre la guerre jusqu’au bout, fut-ce au prix d’un Holocauste général, et, si nécessaire, par la destitution de l’Empereur lui-même !
Chacun retient son souffle et attend à présent une réponse des Alliés, ou plus exactement une réponse des Américains, puisque ce sont les seuls qui, depuis le début, dictent le tempo de cette danse rendue ô combien macabre...
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