Survivantes du Bombardement de Nagasaki : survivantes... mais jusqu'à quand ? |
... au Japon, l’annonce du Bombardement de Nagasaki, à peine occultée par la déclaration de guerre russe, et l'invasion de la Mandchourie, est évidemment accueillie avec consternation, mais également avec effroi !
Car le largage de cette seconde bombe "atomique" prouve s'il en était encore besoin que la menace de "destruction totale et rapide", formulée dans la Déclaration de Potdam du 26 juillet, est bel et bien réelle mais aussi, et surtout… reproductible à l'infini et de manière industrielle !
Et cet implacable et irréfragable constat vient d’un seul coup de faire voler en éclats toute la stratégie japonaise qui, depuis de forts longs mois, reposait entièrement - comme nous l’avons vu - sur l’absolue conviction que, pour espérer l’emporter, les Américains n’auraient d’autre choix que de débarquer au Japon,... mais qu’ils finiraient tôt ou tard par y renoncer, et à renoncer à leur exigence de "Capitulation sans condition", en raison de l’ampleur des pertes qu’un tel débarquement ne manquerait pas de creuser dans leurs propres rangs.
Or, cette nouvelle "super-arme" vient de radicalement changer la donne, puisqu’avec la Bombe, on peut à présent s’éviter à la fois les pertes d’un débarquement, mais aussi les délais et les coûts d’un blocus ou d’une campagne de bombardements !
Du point de vue américain, la Bombe, en ce mois d’août 1945, représente en quelque sorte le meilleur des deux mondes, puisqu'avec un seul bombardier et une seule bombe, on peut en effet déchaîner une puissance de destruction qui, avec les moyens conventionnels dont on disposait jusque-là, en aurait autrement exiger des centaines et mêmes des milliers pour obtenir un résultat identique.
Et on peut la déchaîner du haut des airs, et surtout sans courir soi-même le moindre risque, vu la faiblesse insigne des défenses anti-aériennes nippones, ce qui ne laisse dès lors plus aux Japonais que le choix entre deux solutions aussi détestables l’une que l’autre : capituler immédiatement et sans condition tel qu’on l’exige d’eux depuis deux ans… ou alors périr jusqu’au dernier et sans même avoir eu la satisfaction de tuer un seul Américain au passage...
Car le largage de cette seconde bombe "atomique" prouve s'il en était encore besoin que la menace de "destruction totale et rapide", formulée dans la Déclaration de Potdam du 26 juillet, est bel et bien réelle mais aussi, et surtout… reproductible à l'infini et de manière industrielle !
Et cet implacable et irréfragable constat vient d’un seul coup de faire voler en éclats toute la stratégie japonaise qui, depuis de forts longs mois, reposait entièrement - comme nous l’avons vu - sur l’absolue conviction que, pour espérer l’emporter, les Américains n’auraient d’autre choix que de débarquer au Japon,... mais qu’ils finiraient tôt ou tard par y renoncer, et à renoncer à leur exigence de "Capitulation sans condition", en raison de l’ampleur des pertes qu’un tel débarquement ne manquerait pas de creuser dans leurs propres rangs.
Or, cette nouvelle "super-arme" vient de radicalement changer la donne, puisqu’avec la Bombe, on peut à présent s’éviter à la fois les pertes d’un débarquement, mais aussi les délais et les coûts d’un blocus ou d’une campagne de bombardements !
Du point de vue américain, la Bombe, en ce mois d’août 1945, représente en quelque sorte le meilleur des deux mondes, puisqu'avec un seul bombardier et une seule bombe, on peut en effet déchaîner une puissance de destruction qui, avec les moyens conventionnels dont on disposait jusque-là, en aurait autrement exiger des centaines et mêmes des milliers pour obtenir un résultat identique.
Et on peut la déchaîner du haut des airs, et surtout sans courir soi-même le moindre risque, vu la faiblesse insigne des défenses anti-aériennes nippones, ce qui ne laisse dès lors plus aux Japonais que le choix entre deux solutions aussi détestables l’une que l’autre : capituler immédiatement et sans condition tel qu’on l’exige d’eux depuis deux ans… ou alors périr jusqu’au dernier et sans même avoir eu la satisfaction de tuer un seul Américain au passage...
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