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| B-17 du Groupe Regensburg, au-dessus des Alpes, en route vers l'Afrique du Nord |
... car revenons à présent au Groupe Schweinfurt et à ses 230 avions, que nous avons abandonnés dans les Midlands, en plein brouillard, et peu avant 08h00, soit au moment où le Groupe Regensburg prenait quant à lui son envol.
Vers 10h00, alors que le Groupe Regensburg est quant à lui occupé à aborder les côtes hollandaises, la visibilité s’est en tout cas suffisamment améliorée pour autoriser à présent les décollages... n’était un "petit problème", à savoir l’obligation de faire escorter les B-17 au moins jusqu’à la frontière allemande.
Or, il se fait que les P-47 en principe prévus pour cette tâche sont les mêmes P-47 qui ont déjà escorté, ou du moins tenté d’escorter, les appareils du Groupe Regensburg puisque, rappelons-le, il était à l’origine prévu que les deux groupes décollent et naviguent ensemble.
Et avant d’être en mesure de mener une autre mission d’escorte, ces P-47, qui ont déjà repris le chemin de leurs bases, ont évidemment besoin de se ravitailler en carburant et, parfois, en munitions, ce qui va inévitablement entraîner un nouveau retard.
L’un dans l’autre, le Groupe Schweinfurt ne pourra donc prendre son envol que vers midi mais, à ce moment-là, le Groupe Regensburg, sa mission accomplie, sera déjà occupé à fuir vers l’Afrique du Nord, ce qui, en pratique, signifie que les chasseurs allemands qui s’en seront pris à lui auront eux-mêmes eu tout le temps nécessaire pour regagner leurs propres bases et s’y ravitailler en carburant et munitions.
Au lieu de bénéficier de l’effet de surprise, et de n’avoir à affronter qu’un petit nombre de chasseurs, tel que le prévoyait Double Strike, le Groupe Schweinfurt, s’il parvient enfin à décoller, devra au contraire subir tout le poids de la Luftwaffe, et ce autant à l’aller qu’au retour...
Vers 10h00, alors que le Groupe Regensburg est quant à lui occupé à aborder les côtes hollandaises, la visibilité s’est en tout cas suffisamment améliorée pour autoriser à présent les décollages... n’était un "petit problème", à savoir l’obligation de faire escorter les B-17 au moins jusqu’à la frontière allemande.
Or, il se fait que les P-47 en principe prévus pour cette tâche sont les mêmes P-47 qui ont déjà escorté, ou du moins tenté d’escorter, les appareils du Groupe Regensburg puisque, rappelons-le, il était à l’origine prévu que les deux groupes décollent et naviguent ensemble.
Et avant d’être en mesure de mener une autre mission d’escorte, ces P-47, qui ont déjà repris le chemin de leurs bases, ont évidemment besoin de se ravitailler en carburant et, parfois, en munitions, ce qui va inévitablement entraîner un nouveau retard.
L’un dans l’autre, le Groupe Schweinfurt ne pourra donc prendre son envol que vers midi mais, à ce moment-là, le Groupe Regensburg, sa mission accomplie, sera déjà occupé à fuir vers l’Afrique du Nord, ce qui, en pratique, signifie que les chasseurs allemands qui s’en seront pris à lui auront eux-mêmes eu tout le temps nécessaire pour regagner leurs propres bases et s’y ravitailler en carburant et munitions.
Au lieu de bénéficier de l’effet de surprise, et de n’avoir à affronter qu’un petit nombre de chasseurs, tel que le prévoyait Double Strike, le Groupe Schweinfurt, s’il parvient enfin à décoller, devra au contraire subir tout le poids de la Luftwaffe, et ce autant à l’aller qu’au retour...
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