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| Le célèbre hôtel Raffles, à Singapour : l'Angleterre coloniale par excellence... |
… et puis, et enfin, il y a les dissensions entre les Américains et leurs alliés européens, qui certes ont toujours existé mais qui se font de plus en plus fortes à mesure que l’on se rapproche de l’effondrement final de l’Empire japonais !
Depuis le début, le seul véritable objectif de guerre des Américains, rappelons-le, a toujours été de vaincre le Japon alors que celui de leurs Alliés britanniques, français ou hollandais a toujours été de restaurer par la même occasion leur propre souveraineté dans leurs colonies birmanes, indochinoises ou encore indonésiennes !
"Les anciens colonisateurs néerlandais, français et britanniques étaient de plus en plus préoccupés par la reconquête de leurs territoires perdus - et conscients qu'ils ne pouvaient s'attendre qu'à une aide limitée des Américains pour y parvenir.
"Nous devons naturellement être préparés aux critiques de certains, quoi que nous fassions", soulignait l'ambassade britannique à Washington au Ministère des Affaires étrangères le 13 mai.
"Si nous poursuivons la guerre en Extrême Orient avec force et intensité, certains nous diront que nous nous battons en fait pour nos possessions coloniales, afin de mieux les exploiter, et que le sang américain est versé dans le seul but de nous aider nous-mêmes, ainsi que les Néerlandais et les Français, à perpétuer nos empires coloniaux dégénérés ; a contrario, si nous laissons l’Amérique mener sa propre guerre en ne lui apportant que peu d’aide, et après l’avoir laissé nous sauver les fesses du feu européen, on nous dira que nous n’avons pas tout donné" (1)
(1) Hastings, op cit
Depuis le début, le seul véritable objectif de guerre des Américains, rappelons-le, a toujours été de vaincre le Japon alors que celui de leurs Alliés britanniques, français ou hollandais a toujours été de restaurer par la même occasion leur propre souveraineté dans leurs colonies birmanes, indochinoises ou encore indonésiennes !
"Les anciens colonisateurs néerlandais, français et britanniques étaient de plus en plus préoccupés par la reconquête de leurs territoires perdus - et conscients qu'ils ne pouvaient s'attendre qu'à une aide limitée des Américains pour y parvenir.
"Nous devons naturellement être préparés aux critiques de certains, quoi que nous fassions", soulignait l'ambassade britannique à Washington au Ministère des Affaires étrangères le 13 mai.
"Si nous poursuivons la guerre en Extrême Orient avec force et intensité, certains nous diront que nous nous battons en fait pour nos possessions coloniales, afin de mieux les exploiter, et que le sang américain est versé dans le seul but de nous aider nous-mêmes, ainsi que les Néerlandais et les Français, à perpétuer nos empires coloniaux dégénérés ; a contrario, si nous laissons l’Amérique mener sa propre guerre en ne lui apportant que peu d’aide, et après l’avoir laissé nous sauver les fesses du feu européen, on nous dira que nous n’avons pas tout donné" (1)
(1) Hastings, op cit
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