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| Guam : une bataille très difficile, mais aussi un devoir pour l'Armée américaine... |
… Guam, 21 juillet 1944
De toute manière, Kuniaki Koiso n’a même pas encore eu le temps d’entrer en fonction que, le 21 juillet, les Américains débarquent à Guam, la plus méridionale mais aussi la plus grande des îles de l’Archipel des Mariannes.
Et pour les soldats américains, pour la population américaine en général, Guam revêt une importance particulière car, contrairement à toutes ces autres îles dont personne n’avait jamais entendu parler, et dont chacun, à vrai dire, se moquait et se moque toujours éperdument, Guam était territoire américain avant d’être envahie et occupée par le Japon, en décembre 1941.
La reconquérir est donc une obligation, et même un devoir, mais l’affaire ne s’annonce pas facile car, non contente d’être trois fois plus grande que Saïpan, Guam est également une île volcanique, au relief très accidenté, en partie recouvert d’une jungle épaisse, et qui s’étire sur plus de 50 km de long, offrant ainsi à une garnison japonaise d’environ 18 000 hommes toute latitude pour se dissimuler aux regards, s’abriter des bombes et des obus, et mener une défense "en profondeur".
A l’origine, le débarquement sur Guam était prévu dans la foulée immédiate de celui sur Saïpan, mais les difficultés rencontrées dès les premières heures de ce dernier ont très vite convaincu le commandement américain de repousser l’opération d’un bon mois, soit le temps d’en finir avec Saïpan et d’obtenir des renforts de troupes, lesquelles ne débarquent finalement que le 21 juillet et sont immédiatement confrontées à une forte résistance.
Et bien que totalement vaine compte tenu de la disproportion des moyens en présence et aussi de l’impossibilité, pour les défenseurs, de recevoir un quelconque renfort de troupes ou de ravitaillement, la dite résistance, faite d'embuscades et de contre-attaques de nuit, va tout de même s’étirer jusqu’au 10 août et se solder, conformément à la coutume, par la mort de la quasi-totalité de la garnison, mais aussi par celle de près de 1 800 soldats américains…
De toute manière, Kuniaki Koiso n’a même pas encore eu le temps d’entrer en fonction que, le 21 juillet, les Américains débarquent à Guam, la plus méridionale mais aussi la plus grande des îles de l’Archipel des Mariannes.
Et pour les soldats américains, pour la population américaine en général, Guam revêt une importance particulière car, contrairement à toutes ces autres îles dont personne n’avait jamais entendu parler, et dont chacun, à vrai dire, se moquait et se moque toujours éperdument, Guam était territoire américain avant d’être envahie et occupée par le Japon, en décembre 1941.
La reconquérir est donc une obligation, et même un devoir, mais l’affaire ne s’annonce pas facile car, non contente d’être trois fois plus grande que Saïpan, Guam est également une île volcanique, au relief très accidenté, en partie recouvert d’une jungle épaisse, et qui s’étire sur plus de 50 km de long, offrant ainsi à une garnison japonaise d’environ 18 000 hommes toute latitude pour se dissimuler aux regards, s’abriter des bombes et des obus, et mener une défense "en profondeur".
A l’origine, le débarquement sur Guam était prévu dans la foulée immédiate de celui sur Saïpan, mais les difficultés rencontrées dès les premières heures de ce dernier ont très vite convaincu le commandement américain de repousser l’opération d’un bon mois, soit le temps d’en finir avec Saïpan et d’obtenir des renforts de troupes, lesquelles ne débarquent finalement que le 21 juillet et sont immédiatement confrontées à une forte résistance.
Et bien que totalement vaine compte tenu de la disproportion des moyens en présence et aussi de l’impossibilité, pour les défenseurs, de recevoir un quelconque renfort de troupes ou de ravitaillement, la dite résistance, faite d'embuscades et de contre-attaques de nuit, va tout de même s’étirer jusqu’au 10 août et se solder, conformément à la coutume, par la mort de la quasi-totalité de la garnison, mais aussi par celle de près de 1 800 soldats américains…
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