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| Sherman et Tiger,... unis dans la mort, aux environs de Florence |
… quel contraste avec l’Italie où Américains et Britanniques, après s'être emparés, sans combattre, de Florence début aout, font maintenant du surplace depuis trois semaines, non pas à cause de la résistance des Allemands mais bien en raison du redéploiement, fort laborieux, du gros de la 8ème Armée à l'Est !
Officiellement, nous l'avons dit, ce redéploiement, imposé par Leese à Alexander le 4 aout, vise à pallier le départ des soldats du CEF, seuls capables, selon lui, d'attaquer directement les massifs montagneux au Nord de Florence.
Mais à cette version officielle s'en ajoute une autre,... bien plus officieuse, à savoir la répulsion de Leese à encore cheminer de concert avec Clark après la fameuse "affaire romaine", où Clark et le 6ème Corps américain ont littéralement tiré toute la couverture à eux : en lançant à eux seuls une offensive, qu'on présume décisive, depuis la côte Adriatique, Leese et la 8ème Armée devraient cette fois être assurés de récolter les lauriers pour toutes les villes et territoires qu'ils libéreront !
Quelle que soit la version que l'on choisisse de privilégier, son premier résultat concret est cependant de remettre à plus tard, et à un autre endroit, une bataille qu'on aurait pu, qu'on aurait dû, mener immédiatement sur place et en dépit des inévitables inconvénients liés à l'absence de véritables troupes de montagne.
Au demeurant, et quelle que soit l'issue de ce changement, le fait qu'Alexander l'ait si facilement accepté démontre une fois de plus son manque de leadership et son incapacité à imposer ses décisions stratégiques à ses principaux subordonnés : que Clark, en tant que général américain et donc représentant officiel de la plus grande puissance militaire alliée, ait pu passer outre à ses directives passe encore, mais Leese est, tout comme lui, un officier britannique dont l'agenda personnel est pourtant supposé être le même que celui de son compatriote et supérieur hiérarchique...
Officiellement, nous l'avons dit, ce redéploiement, imposé par Leese à Alexander le 4 aout, vise à pallier le départ des soldats du CEF, seuls capables, selon lui, d'attaquer directement les massifs montagneux au Nord de Florence.
Mais à cette version officielle s'en ajoute une autre,... bien plus officieuse, à savoir la répulsion de Leese à encore cheminer de concert avec Clark après la fameuse "affaire romaine", où Clark et le 6ème Corps américain ont littéralement tiré toute la couverture à eux : en lançant à eux seuls une offensive, qu'on présume décisive, depuis la côte Adriatique, Leese et la 8ème Armée devraient cette fois être assurés de récolter les lauriers pour toutes les villes et territoires qu'ils libéreront !
Quelle que soit la version que l'on choisisse de privilégier, son premier résultat concret est cependant de remettre à plus tard, et à un autre endroit, une bataille qu'on aurait pu, qu'on aurait dû, mener immédiatement sur place et en dépit des inévitables inconvénients liés à l'absence de véritables troupes de montagne.
Au demeurant, et quelle que soit l'issue de ce changement, le fait qu'Alexander l'ait si facilement accepté démontre une fois de plus son manque de leadership et son incapacité à imposer ses décisions stratégiques à ses principaux subordonnés : que Clark, en tant que général américain et donc représentant officiel de la plus grande puissance militaire alliée, ait pu passer outre à ses directives passe encore, mais Leese est, tout comme lui, un officier britannique dont l'agenda personnel est pourtant supposé être le même que celui de son compatriote et supérieur hiérarchique...
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