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| La percée d'Avranches : la guerre telle que rêvée par les Américains... |
… car au même moment, en France, Patton, revenu aux affaires et à la tête de la 3ème Armée après un an de purgatoire, vole littéralement de victoire en victoire.
En s’emparant d’Avranches, le 31 juillet, il met à présent en pratique la guerre telle que la rêvaient les Américains depuis leur arrivée en Europe, une guerre de mouvements rapides, faite de succès incontestables et de progressions significatives saluées par des foules en liesse, une guerre où tanks Sherman et camions GMC 6x6 peuvent enfin donner leur pleine mesure et parcourir un millier de kms en seulement deux semaines !
La France, il est vrai, se prête bien mieux que l'Italie à ce genre de chevauchée, et Patton, bien sûr, n'est pas seul en cette affaire, puisqu’il doit en bonne partie son succès aux… échecs de ses prédécesseurs, et en particulier aux vains efforts de Montgomery devant Caen, qui ont tout de même réussi à user le potentiel de résistance allemand, ainsi qu’au constant soutien des chasseurs-bombardiers alliés
Mais "Blood and Guts", contrairement à Clark, à Leese ou à Alexander, a quant à lui le sens de l’opportunité et surtout la volonté de les exploiter aussitôt qu’elles se présentent à lui, quitte à prendre tous les risques et à bousculer au besoin toutes les conventions établies, ce qui, malheureusement, a toujours manqué, et continuera toujours de manquer, sur le Front italien.
"Patton ne s'attarda pas à bâtir des plans ou à imaginer des mouvements. Le goulot d'étranglement formé par la seule route allant d'Avranches à Pontaubault devint une véritable piste de course. A l'entrée, des officiers supérieurs laissaient passer les unités dans n'importe quel ordre mais, à la sortie, celles-ci étaient dirigées vers les routes qui rayonnaient de Pontaubault et orientées dans la bonne direction. Défiant les règles de la circulation et tous les réglements, Patton fit passer sept divisions par cette route en 72 heures" (1)
(1) Fana de l'Aviation, HS 28, page 44
En s’emparant d’Avranches, le 31 juillet, il met à présent en pratique la guerre telle que la rêvaient les Américains depuis leur arrivée en Europe, une guerre de mouvements rapides, faite de succès incontestables et de progressions significatives saluées par des foules en liesse, une guerre où tanks Sherman et camions GMC 6x6 peuvent enfin donner leur pleine mesure et parcourir un millier de kms en seulement deux semaines !
La France, il est vrai, se prête bien mieux que l'Italie à ce genre de chevauchée, et Patton, bien sûr, n'est pas seul en cette affaire, puisqu’il doit en bonne partie son succès aux… échecs de ses prédécesseurs, et en particulier aux vains efforts de Montgomery devant Caen, qui ont tout de même réussi à user le potentiel de résistance allemand, ainsi qu’au constant soutien des chasseurs-bombardiers alliés
Mais "Blood and Guts", contrairement à Clark, à Leese ou à Alexander, a quant à lui le sens de l’opportunité et surtout la volonté de les exploiter aussitôt qu’elles se présentent à lui, quitte à prendre tous les risques et à bousculer au besoin toutes les conventions établies, ce qui, malheureusement, a toujours manqué, et continuera toujours de manquer, sur le Front italien.
"Patton ne s'attarda pas à bâtir des plans ou à imaginer des mouvements. Le goulot d'étranglement formé par la seule route allant d'Avranches à Pontaubault devint une véritable piste de course. A l'entrée, des officiers supérieurs laissaient passer les unités dans n'importe quel ordre mais, à la sortie, celles-ci étaient dirigées vers les routes qui rayonnaient de Pontaubault et orientées dans la bonne direction. Défiant les règles de la circulation et tous les réglements, Patton fit passer sept divisions par cette route en 72 heures" (1)
(1) Fana de l'Aviation, HS 28, page 44
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