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| L'Ancon. hérissé d'antennes, ici en 1945 |
... 10 septembre 1940
De son côté, la Luftwaffe n'est pas demeurée inactive : dès l'aube, elle a en effet commencé à bombarder et mitrailler les plages du débarquement, mais avec un succès d'autant plus relatif qu'il s'est accompagné, en fin de journée, d'un sérieux revers, lorsque les avant-gardes du Xème Corps ont déboulé sur le terrain de Montecorvino, détruisant l'un après l'autre la trentaine d'appareils qui s'y trouvaient encore stationnés !
Mais comme Dame la Chance distribue généralement ses faveurs avec la plus grande équité, les Britanniques se sont ensuite avérés incapables de s'emparer des collines surplombant l'aérodrome qui, contrairement à ce qui avait été prévu, est donc demeuré à portée de l'artillerie allemande,... et donc inutilisable pour leurs propres appareils, dès lors contraints de continuer à opérer depuis les porte-avions croisant au large, ou de lointains terrains calabrais ou siciliens.
Le lendemain, 10 septembre, les responsables de la Luftwaffe décident de changer de tactique, en s'en prenant non plus aux concentrations de troupes alliées au sol, mais bien à la noria de bâtiments occupés à les ravitailler ou, comme dans le cas du croiseur Savannah, à appuyer leur action du feu de leur artillerie.
Et les aviateurs de très vite remarquer la présence d'un gros navire de commandement hérissé d'énormes antennes, le USS Ancon (1), qui héberge à la fois le QG du vice-amiral Henry Kent Hewitt, responsable des opérations de débarquement, et celui du général Clark, commandant-en-chef de la 5ème Armée américaine.
Encadré à plusieurs reprises au cours de la journée, le malheureux Ancon s'en sort néanmoins indemne, mais sa trop grande "visibilité" pose néanmoins un problème et va bientôt pousser Hewitt à transférer son pavillon sur le beaucoup moins ostentatoire Biscayne (2)…
(1) construit pour le compte de la Panama Railroad Company, l’Ancon est un cargo mixte de 14 000 tonnes, converti en 1942 comme navire de commandement et de transport de troupes
(2) le Biscayne est un ancien transporteur d'Hydravions de 1 800 tonnes, converti en navire de soutien amphibie
De son côté, la Luftwaffe n'est pas demeurée inactive : dès l'aube, elle a en effet commencé à bombarder et mitrailler les plages du débarquement, mais avec un succès d'autant plus relatif qu'il s'est accompagné, en fin de journée, d'un sérieux revers, lorsque les avant-gardes du Xème Corps ont déboulé sur le terrain de Montecorvino, détruisant l'un après l'autre la trentaine d'appareils qui s'y trouvaient encore stationnés !
Mais comme Dame la Chance distribue généralement ses faveurs avec la plus grande équité, les Britanniques se sont ensuite avérés incapables de s'emparer des collines surplombant l'aérodrome qui, contrairement à ce qui avait été prévu, est donc demeuré à portée de l'artillerie allemande,... et donc inutilisable pour leurs propres appareils, dès lors contraints de continuer à opérer depuis les porte-avions croisant au large, ou de lointains terrains calabrais ou siciliens.
Le lendemain, 10 septembre, les responsables de la Luftwaffe décident de changer de tactique, en s'en prenant non plus aux concentrations de troupes alliées au sol, mais bien à la noria de bâtiments occupés à les ravitailler ou, comme dans le cas du croiseur Savannah, à appuyer leur action du feu de leur artillerie.
Et les aviateurs de très vite remarquer la présence d'un gros navire de commandement hérissé d'énormes antennes, le USS Ancon (1), qui héberge à la fois le QG du vice-amiral Henry Kent Hewitt, responsable des opérations de débarquement, et celui du général Clark, commandant-en-chef de la 5ème Armée américaine.
Encadré à plusieurs reprises au cours de la journée, le malheureux Ancon s'en sort néanmoins indemne, mais sa trop grande "visibilité" pose néanmoins un problème et va bientôt pousser Hewitt à transférer son pavillon sur le beaucoup moins ostentatoire Biscayne (2)…
(1) construit pour le compte de la Panama Railroad Company, l’Ancon est un cargo mixte de 14 000 tonnes, converti en 1942 comme navire de commandement et de transport de troupes
(2) le Biscayne est un ancien transporteur d'Hydravions de 1 800 tonnes, converti en navire de soutien amphibie
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