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| Le Front Salonique, où rien non plus n'allait se dérouler comme prévu... |
... 04 septembre 1915
Avec l'échec de sa dernière tentative, et l'annonce simultanée d'une réduction des renforts qui lui seront alloués, le général Hamilton n'a maintenant plus d'autre choix que d'adopter une posture strictement défensive
Plus question donc d'encore conquérir la Péninsule et de libérer le passage les détroits au bénéfice de la Marine : on se contentera simplement de tenir les positions qu'on détient, en attendant que Paris et Londres se prononcent pour une nouvelle offensive... ou se résignent au contraire à reconnaître la défaite et à siffler la fin du match.
Et la seconde option paraît d'autant plus probable que, trois semaines auparavant, des négociations politiques et militaires ont débuté entre l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie, l'Empire ottoman et la Bulgarie, soit un des ces royaumes balkaniques que la Triple Entente espérait bien rallier à sa cause avec la conquête de Gallipoli !
Encore un mois et, le 4 septembre 1915, un traité formel est signé entre la Triple Alliance et la Bulgarie qui, en échange de sa participation au conflit, se verra - conformément à la coutume - octroyer un confortable butin, comprenant notamment une bonne partie de l'actuelle Macédoine serbe, une partie de la Thrace pourtant ottomane (!), mais aussi tous les territoires perdus au bénéfice de la Grèce et de la Roumanie lors de la Seconde Guerre balkanique de 1913, au cas - au demeurant fort probable - où ces dernières, en réaction, rejoindraient pour leur part les rangs de l'Entente !
Trois semaines plus tard, la mobilisation générale est décrétée en Bulgarie, officiellement pour "défendre les frontières", mais personne n'est dupe,... et certainement pas Kitchener qui le 25 septembre, et en soutien à la Serbie alliée de l'Entente, ordonne le redéploiement immédiat sur un nouveau Front à ouvrir en Thessalonique, de deux divisions britanniques stationnées à Gallipoli...
Avec l'échec de sa dernière tentative, et l'annonce simultanée d'une réduction des renforts qui lui seront alloués, le général Hamilton n'a maintenant plus d'autre choix que d'adopter une posture strictement défensive
Plus question donc d'encore conquérir la Péninsule et de libérer le passage les détroits au bénéfice de la Marine : on se contentera simplement de tenir les positions qu'on détient, en attendant que Paris et Londres se prononcent pour une nouvelle offensive... ou se résignent au contraire à reconnaître la défaite et à siffler la fin du match.
Et la seconde option paraît d'autant plus probable que, trois semaines auparavant, des négociations politiques et militaires ont débuté entre l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie, l'Empire ottoman et la Bulgarie, soit un des ces royaumes balkaniques que la Triple Entente espérait bien rallier à sa cause avec la conquête de Gallipoli !
Encore un mois et, le 4 septembre 1915, un traité formel est signé entre la Triple Alliance et la Bulgarie qui, en échange de sa participation au conflit, se verra - conformément à la coutume - octroyer un confortable butin, comprenant notamment une bonne partie de l'actuelle Macédoine serbe, une partie de la Thrace pourtant ottomane (!), mais aussi tous les territoires perdus au bénéfice de la Grèce et de la Roumanie lors de la Seconde Guerre balkanique de 1913, au cas - au demeurant fort probable - où ces dernières, en réaction, rejoindraient pour leur part les rangs de l'Entente !
Trois semaines plus tard, la mobilisation générale est décrétée en Bulgarie, officiellement pour "défendre les frontières", mais personne n'est dupe,... et certainement pas Kitchener qui le 25 septembre, et en soutien à la Serbie alliée de l'Entente, ordonne le redéploiement immédiat sur un nouveau Front à ouvrir en Thessalonique, de deux divisions britanniques stationnées à Gallipoli...
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