mardi 7 août 2012

3441 - en attendant le Tirpitz, la guerre continue...

... quelles que soient les restrictions qui pèsent toujours sur son futur engagement, la flotte allemande, Tirpitz en tête, est désormais en route, ce qui, dans le contexte, peut sans doute passer pour une victoire.

Reste qu'à sa vitesse de croisière actuelle, la dite flotte ne pourra entrer en action que le lendemain vers midi, ce qui, dans l'intervalle, laisse donc le champ libre aux sous-marins et aux bombardiers-torpilleurs, lesquels ne vont certes pas laisser passer la chance qui leur est ainsi offerte d'accroitre leur palmarès sans courir de risques.

Dans la seule journée du 5 juillet, et après l'Empire Byron et le Carlton, les premiers vont ainsi envoyer par le fond les américains Honomu et Daniel Morgan, ainsi que les britanniques Earlston et River Afton, qui devient ainsi la deuxième victime du U-703

Et l'Aviation n'est pas en reste qui, non contente d'endommager plusieurs cargos au bénéfice futur des sous-marins, va pour sa part s'adjuger les américains Peter Kerr, Fairfield City, et Washington, ainsi que les britanniques Bolton Castle, Navarino mais aussi Zaafaran, modeste navire de sauvetage de 1 500 tonnes, déjà surchargé de survivants qui en sont ainsi quitte pour un deuxième naufrage...

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Bonjour!
Excellent blog, informatif et bien documenté...cependant , je me gratte la tête devant l'illustration qui accompagne ce "post", ce n'est pas une photo d'époque, plutôt une vue d'un artiste contemporain (rien de mal à celà) mais le dessinateur doit être plus familier avec l'aviation qu"avec la marine:

Le chasseur bombardier allemand est cohérent avec l'époque du drame du PQ 17...mais le navire en flammes au premier plan est un total anachronisme : il ressemble beaucoup à un navire sorti de chantier dans les années 1970 : les deux cheminées côte à côte, avec un carénage en pyramide tronquée (vaguement aérodynamique) qui ne fument pas beaucoup indiquent un montage de deux moteurs diesel côte à côte , attelés sur deux lignes d'arbre (courant sur les car ferries et les très gros chalutiers océaniques modernes) ...alors que les navires marchands des années 20/30/40 avaient des "tuyaux de poele" ronds ou ovales, plus ou moins hauts , qu'ils aient été propulsés par des machines uniques, tournebroches classiques ,parfois des turbines (dont le chauffage se faisait encore souvent au charbon)ou des diesels uniques (relative nouveauté dans les années 30 et 40) avec une courte chheminée cylindrique dans l'axe.

D'autres détails sont tout aussi anachroniques: la forme de l'avant du bloc roof-passerelle, de l'étrave , du mât portique (fréquent sur les très gros chalutiers ou les baleiniers usines récents...
Les premières cheminées non cylindriques étaient celles(carrées, et surnommées les jardinières de fleurs par les matelots) montées sur les "nautonaphtes", les paquebots des messageries maritimes comme le tristement célèbre Georges Philippar, ou aérodynamiques, en goutte d'eau, du Modernissime Normandie de 1935. Le premier cargo à Diesel (le danois Selandia)dans des années 20 et n'avaient pas de cheminée mais un discret "tuyau d'échappement" à l'arrière, ce qui lui donnait une silhouette jugée "shocking" par les traditionalistes marins anglais.
bref il y a un truc! (et des modes esthétiques changeantes dans la construction navale)