lundi 4 juillet 2005

848 - le sentiment de supériorité

...Nankin, c'est d'abord et avant tout une monstrueuse boucherie, dans laquelle périssent quelque 300 000 Chinois.

Deux fois plus qu'à Hiroshima ou Nagasaki; deux fois plus qu'à Carthage, en - 146, lorsque les légionnaires de Scipion Émilien s'étaient emparés de la ville et avait passé tous les défenseurs au fil de l'épée; trois fois plus qu'à Delhi, en 1398, lorsque les guerriers de Tamerlan avaient exécuté 100 000 prisonniers "trop encombrants".

Nankin, c'est une ville où hommes, femmes, enfants, vieillards, sont exécutés à la mitrailleuse lourde, décapités au sabre, arrosés d'essence et brûlés vifs, ou encore liés vivants à des poteaux, pour que les soldats japonais puissent s'exercer au maniement de la baïonnette (Saviez-vous que... 358 à 382)

Nankin, ce sont des dizaines de milliers de femmes violées par la troupe, puis dépecées, éventrées, clouées aux portes, les seins coupés au couteau, une baïonnette dans le vagin.

Nankin, ce sont aussi des pères contraints de violer leur fille, et les enfants leur mère, sous le regard goguenard des soldats japonais qui, pour un mot en trop, font sauter les têtes ou enterrent vivants leurs prisonniers jusqu'à la taille,... avant de les regarder se faire dévorer par des bergers allemands.

Nankin, c'est enfin la matérialisation ultime du sentiment de supériorité raciale du Japonais sur le reste de l'Asie et, bientôt, sur les "Gaijins", les "long nez" occidentaux qui, parce qu'ils y sont arrivés les premiers, occupent la place et s'accaparent les ressources - en particulier le pétrole - que le Japon juge indispensables à la poursuite de sa destinée...

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