Désormais truffés d'ordinateurs, de capteurs, de radars embarqués, de système de navigation satellitaire, les avions devinrent des pièces d'orfèvrerie de plus en plus complexes, de plus en plus coûteuses et, partant, de plus en plus rares.
La formation des pilotes et navigants eut également à subir la même inflation. Il en résulta qu'aucune armée de l'air, aussi puissante fut-elle, n'eut encore les moyens de s'offrir une flotte de plusieurs milliers d'avions et de pilotes. Le Boeing B52 fut le dernier exemple de bombardier construit à plusieurs centaines d'exemplaires.
Pour le remplacer, les ingénieurs s'attachèrent à concevoir des avions certainement pas moins coûteux - ce fut en vérité tout le contraire, à l'image du BAC TSR2 - mais plus petits et plus polyvalents.
Le "chasseur-bombardier" mono ou biplace devint la norme et le genre le plus couramment répandu, celui qui pouvait tout faire, y compris la reconnaissance photographique.
Le "chasseur-bombardier" mono ou biplace devint la norme et le genre le plus couramment répandu, celui qui pouvait tout faire, y compris la reconnaissance photographique.
Cette profonde mutation entraîna une modification fondamentale de la doctrine d'emploi et même des bombes embarquées...
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