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Les Chindits de Wingate : un succès bien plus médiatique que militaire... |
… depuis que les guerres existent, et en Birmanie comme partout dans le monde, sous-estimer la capacité de résistance et d’imagination de l’ennemi, et lui prêter au contraire ses propres intentions et faiblesses, a toujours été une erreur,… que les Américains répèteront d’ailleurs dans quelques années, lors de leurs multiples opérations de bombardement au Vietnam !
La création de camps retranchés semi-permanents en plein cœur du territoire ennemi, ardemment défendue par Wingate à la Conférence de Québec, n’a elle non plus pas donné grand-chose.
Bien que séduisante sur le papier, cette idée novatrice s’est en effet très rapidement heurtée à la cruelle épreuve de la Réalité birmane : parfois impossible, et dans tous les cas extraordinairement coûteux en matériel et en vies humaines, le ravitaillement et le soutien aérien des dits camps, indispensable à leur survie, n’a en effet jamais cessé de poser d’innombrables problèmes logistiques aux Alliés qui, confrontés d’autres part aux incessantes contre-attaques terrestres des Japonais, n’ont en définitive eu d’autre choix que de les abandonner les uns après les autres après quelques semaines ou quelques mois, ce qui, pour la petite histoire, n’empêchera pourtant pas les Français de retenter la même expérience quelques années plus tard en Indochine,… et en particulier dans la tristement célèbre plaine de Dien-Bien-Phu !
Au bout du compte, et comme en 1943, on peut donc dire des actions des hommes de Wingate et de Merrill qu’elles ont d’abord et avant tout servi à (im)mobiliser plusieurs divisions japonaises et, surtout,… à fournir à la Propagande alliée, toujours avide d’aventures exemplaires et de héros quasi-surhumains, l’occasion de maints récits épiques à servir aux humbles combattants du Front et aux encore plus anonymes ouvriers des usines d’armements.
La création de camps retranchés semi-permanents en plein cœur du territoire ennemi, ardemment défendue par Wingate à la Conférence de Québec, n’a elle non plus pas donné grand-chose.
Bien que séduisante sur le papier, cette idée novatrice s’est en effet très rapidement heurtée à la cruelle épreuve de la Réalité birmane : parfois impossible, et dans tous les cas extraordinairement coûteux en matériel et en vies humaines, le ravitaillement et le soutien aérien des dits camps, indispensable à leur survie, n’a en effet jamais cessé de poser d’innombrables problèmes logistiques aux Alliés qui, confrontés d’autres part aux incessantes contre-attaques terrestres des Japonais, n’ont en définitive eu d’autre choix que de les abandonner les uns après les autres après quelques semaines ou quelques mois, ce qui, pour la petite histoire, n’empêchera pourtant pas les Français de retenter la même expérience quelques années plus tard en Indochine,… et en particulier dans la tristement célèbre plaine de Dien-Bien-Phu !
Au bout du compte, et comme en 1943, on peut donc dire des actions des hommes de Wingate et de Merrill qu’elles ont d’abord et avant tout servi à (im)mobiliser plusieurs divisions japonaises et, surtout,… à fournir à la Propagande alliée, toujours avide d’aventures exemplaires et de héros quasi-surhumains, l’occasion de maints récits épiques à servir aux humbles combattants du Front et aux encore plus anonymes ouvriers des usines d’armements.
Pour Churchill, ce succès avant tout médiatique est toutefois loin d'être suffisante...