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La raffinerie de Soengei Gerong, après le raid. La production n'y fut là aussi réduite que de 30% |
… depuis le début de ses opérations sur Sumatra, la British Pacific Fleet a perdu 16 appareils au combat, mais en a également vu 11 autres s’abimer dans les flots, et 14 se crasher à l’appontage.
Même si elles n’ont rien d’irrémédiables dans l'absolu, surtout à cette étape de la guerre, ces pertes n’en sont pas moins élevées,… surtout si on considère le fait que la production pétrolière japonaise, bien que ralentie, n’a nullement été stoppée.
Les différents raids n’ont pourtant pas été inutiles,... ne serait-ce qu’en révélant les faiblesses dont souffre encore la "magnifique flotte britannique" tant vantée par Churchill
"Les opérations sur Palembang avaient démontré que la flotte avait un besoin urgent de groupes aériens mais aussi d'un porte-avions de réserve.
(…) Une troisième frappe était réalisable, et même clairement nécessaire : les chasseurs ennemis avaient été largement éliminés, la météo était toujours favorable et la position de la flotte demeurait inconnue de l'ennemi, mais Meridian Three avait dû être abandonnée car « il n'y avait pas assez de pétrole » – cette éternelle complainte de la British Pacific Fleet, dont la force de ravitaillement disposait tout juste d’assez de carburant pour permettre aux navires d’atteindre [à présent] l’Australie.
De plus, le ravitaillement entre les frappes avait occupé deux jours entiers (1), alors que la flotte aurait pu être en grand danger" (2)
(1) contrairement à l’US Navy, qui ne pratiquait plus que le ravitaillement en côte-à-côte avec plusieurs tuyaux en même temps, la Royal Navy privilégiait encore le ravitaillement en file indienne, bien plus lent mais jugé plus sûr, où le pétrolier se contente de trainer un seul et unique tuyau accroché à une bouée, et sur lequel vient se raccorder le navire à ravitailler
(2) Winton, op cit, page 112
Même si elles n’ont rien d’irrémédiables dans l'absolu, surtout à cette étape de la guerre, ces pertes n’en sont pas moins élevées,… surtout si on considère le fait que la production pétrolière japonaise, bien que ralentie, n’a nullement été stoppée.
Les différents raids n’ont pourtant pas été inutiles,... ne serait-ce qu’en révélant les faiblesses dont souffre encore la "magnifique flotte britannique" tant vantée par Churchill
"Les opérations sur Palembang avaient démontré que la flotte avait un besoin urgent de groupes aériens mais aussi d'un porte-avions de réserve.
(…) Une troisième frappe était réalisable, et même clairement nécessaire : les chasseurs ennemis avaient été largement éliminés, la météo était toujours favorable et la position de la flotte demeurait inconnue de l'ennemi, mais Meridian Three avait dû être abandonnée car « il n'y avait pas assez de pétrole » – cette éternelle complainte de la British Pacific Fleet, dont la force de ravitaillement disposait tout juste d’assez de carburant pour permettre aux navires d’atteindre [à présent] l’Australie.
De plus, le ravitaillement entre les frappes avait occupé deux jours entiers (1), alors que la flotte aurait pu être en grand danger" (2)
(1) contrairement à l’US Navy, qui ne pratiquait plus que le ravitaillement en côte-à-côte avec plusieurs tuyaux en même temps, la Royal Navy privilégiait encore le ravitaillement en file indienne, bien plus lent mais jugé plus sûr, où le pétrolier se contente de trainer un seul et unique tuyau accroché à une bouée, et sur lequel vient se raccorder le navire à ravitailler
(2) Winton, op cit, page 112
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