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La Birmanie, ou le "Front oublié"par excellence... |
… et puisque la British Pacific Fleet en est réduite à ronger son frein - ou devrait-on dire sa chaîne d’ancre - aux îles de l’Amirauté, revenons sur le plancher des vaches, et plus précisément en Birmanie, cette Birmanie où, depuis 1942, les Britanniques - rappelons-nous - combattent bien davantage la maladie, les insectes et les serpents venimeux que les Japonais.
Victorieux en 1942, et à peine menacés en 1943, notamment, et comme nous l’avons vu, par les Chindits de Wingate, les dit Japonais ont cependant vu leurs ultimes rêves de conquêtes brisés à Imphal (mars) et Kohima (juin 1944), avant de se voir finalement forcés à une humiliante retraite, qui leur a coûté plus de 60 000 tués et blessés, eux aussi bien davantage victimes d’épuisement et de maladies que des balles ennemies.
Contraint par le cours des événements à rompre avec la tradition de tous ses prédécesseurs, le nouveau commandant-en-chef du Front birman, le général Heitarō Kimura, a cette fois sagement décidé de ne plus combattre dans la jungle et les collines, et de se contenter plutôt de la seule Birmanie "utile", à savoir celle des grandes villes comme Rangoon ou Mandalay, et aussi celle des rizières, des usines et des installations pétrolières, qui représentent encore quelque intérêt pour l'effort de guerre nippon et qui, en principe du moins, devraient permettre de résister sur place en quasi-autarcie.
Mais même avec des ambitions ainsi réduites, les forces qui, en ce début de 1945, demeurent à sa disposition, s'avèrent néanmoins dramatiquement insuffisantes pour affronter le poids de la moindre offensive alliée !
Car contrairement à lui, le général William Slim, qui commande la 14ème Armée britannique, dispose non seulement d’effectifs et de moyens à présent largement supérieurs aux siens, mais aussi et surtout, grâce à une Aviation dont Kimura est désespérément dépourvu, de la possibilité de les appuyer en permanence, et même de les déplacer au gré des besoins à n'importe quel moment et en n'importe quel endroit du Front.
Ce dont il ne va certes pas se priver…
Victorieux en 1942, et à peine menacés en 1943, notamment, et comme nous l’avons vu, par les Chindits de Wingate, les dit Japonais ont cependant vu leurs ultimes rêves de conquêtes brisés à Imphal (mars) et Kohima (juin 1944), avant de se voir finalement forcés à une humiliante retraite, qui leur a coûté plus de 60 000 tués et blessés, eux aussi bien davantage victimes d’épuisement et de maladies que des balles ennemies.
Contraint par le cours des événements à rompre avec la tradition de tous ses prédécesseurs, le nouveau commandant-en-chef du Front birman, le général Heitarō Kimura, a cette fois sagement décidé de ne plus combattre dans la jungle et les collines, et de se contenter plutôt de la seule Birmanie "utile", à savoir celle des grandes villes comme Rangoon ou Mandalay, et aussi celle des rizières, des usines et des installations pétrolières, qui représentent encore quelque intérêt pour l'effort de guerre nippon et qui, en principe du moins, devraient permettre de résister sur place en quasi-autarcie.
Mais même avec des ambitions ainsi réduites, les forces qui, en ce début de 1945, demeurent à sa disposition, s'avèrent néanmoins dramatiquement insuffisantes pour affronter le poids de la moindre offensive alliée !
Car contrairement à lui, le général William Slim, qui commande la 14ème Armée britannique, dispose non seulement d’effectifs et de moyens à présent largement supérieurs aux siens, mais aussi et surtout, grâce à une Aviation dont Kimura est désespérément dépourvu, de la possibilité de les appuyer en permanence, et même de les déplacer au gré des besoins à n'importe quel moment et en n'importe quel endroit du Front.
Ce dont il ne va certes pas se priver…
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