![]() |
L'Ise, ou la tentative totalement ratée de transformer un cuirassé en porte-avions... |
Et avec des effectifs encore bien plus réduits que ceux de la BPF, des navires largement plus obsolètes, et sans véritable porte-avions, inutile de rêver à de grandioses combats navals ou à de hauts faits d’armes,… a fortiori lorsque l’adversaire, en l’occurence la Marine impériale et l’Aéronavale japonaise, s’avère encore plus démuni !
"La principale unité opérationnelle [japonaise] était la 2ème Force d'attaque de diversion. Elle était composée des deux cuirassés-porte-avions convertis Ise et Hyuga (1), formant l'escadron de porte-avions, et des deux croiseurs lourds Ashigara et Haguro, formant la 5e escadre de croiseurs.
Deux autres croiseurs lourds, le Takao et le Miyoko, se trouvaient à Singapour, où ils avaient tous deux trouvé refuge après avoir été gravement endommagés lors de la bataille du golfe de Leyte. Le Miyoko avait tenté de rallier le Japon en décembre 1944, mais avait été torpillé par le sous-marin américain Bergol le 13, puis était rentré à Singapour.
Le croiseur Oyodo rejoignit la flotte du 5 au 20 février, et un quatrième croiseur, l'Isudzu, la rejoignit le 25 mars, mais ne survécut guère plus de quinze jours avant d'être coulé, le 7 avril, lors d'une attaque coordonnée des sous-marins américains"
(…) "[les Japonais] disposaient également de la 13ème Flotte Aérienne, qui n'avait en réalité de flotte aérienne que le nom (…) L’effectif total n'était que d'une cinquantaine de chasseurs, cinq chasseurs de nuit et dix-sept bombardiers-torpilleurs" (2)
(1) après le désastre de Midway, les Ise et Hyuga avaient été sélectionnés pour être convertis en porte-avions, mais l’urgence et le manque de moyens firent en sorte qu’ils reprirent la mer en tant que simples hybrides, avec un semblant de pont de seulement quelques dizaines de mètres installé à la place des deux tourelles arrières et ne pouvant mettre en oeuvre que des hydravions catapultés… qui ne furent jamais embarqués à leur bord !
(2) ibid, pp. 251-252
1 commentaire:
Bonjour! Quelle mouche avait piqué les japonais avec cette histoire d'hydravions de combat : Même si les hydravions japonais basés sur le Zéro (Code Rufe) ou construits par Aichi étaient dans le haut le haut du panier de l' hydraviation, ils étaient irrémédiablement surclassés en performances et aérodynamique par les avions à train rétractable des vrais porte-avions, sans parler du laborieux processus de récupération à la grue des appareils posés sur l'eau...
Pour la reconnaissance , avec des navires dépourvus de radar, çà pouvait encore s'expliquer...mais pour la chasse et le bombardement...!
Publier un commentaire