Le sous-marin, ou l'ultime arme allemande dans l'Arctique |
... Mourmansk, 30 décembre 1943
Le 30 décembre, quatre jours après la tragique disparition du Scharnhorst, le convoi JW55B arrive à Mourmansk sans avoir perdu un seul de ses cargos en route
Le lendemain, le convoi retour, RA55B, huit cargos seulement, appareille d'URSS et, après avoir lui aussi échappé sans dommage aux sous-marins et aux avions allemands, rallie le Loch Ewe le 08 janvier 1944, consacrant ainsi la complète victoire des Britanniques.
Pour autant, les Allemands n'ont aucunement l'intention de renoncer à s'en prendre aux convois arctiques !
Mais ne pouvant désormais plus compter sur leurs ultimes navires de surface, plus que jamais condamnés à demeurer dans leurs fjords, et n'ayant plus grand-chose à attendre de leurs bombardiers-torpilleurs, autant victimes de plusieurs mois d'attrition continue que de la nécessité d'expédier nombre d'entre-eux sur d'autres théâtres d'opérations, il ne leur reste plus que les sous-marins pour tenter sinon de stopper, du moins de freiner le flot de matériel de guerre occidental en circulation sur l'Arctique.
Et ironiquement, l'affaire tombe d'autant mieux que les dits sous-marins, victimes des nouveaux radars centimétriques et de la présence constante, tout au long du trajet des États-Unis à la Grande-Bretagne, de bombardiers à long rayon d'action capables de les repérer et de les attaquer en mer, ont eux-mêmes été largement chassés de l'Atlantique, et vont donc trouver dans l'Arctique l'occasion rêvée d'un ultime tour de piste...
Le 30 décembre, quatre jours après la tragique disparition du Scharnhorst, le convoi JW55B arrive à Mourmansk sans avoir perdu un seul de ses cargos en route
Le lendemain, le convoi retour, RA55B, huit cargos seulement, appareille d'URSS et, après avoir lui aussi échappé sans dommage aux sous-marins et aux avions allemands, rallie le Loch Ewe le 08 janvier 1944, consacrant ainsi la complète victoire des Britanniques.
Pour autant, les Allemands n'ont aucunement l'intention de renoncer à s'en prendre aux convois arctiques !
Mais ne pouvant désormais plus compter sur leurs ultimes navires de surface, plus que jamais condamnés à demeurer dans leurs fjords, et n'ayant plus grand-chose à attendre de leurs bombardiers-torpilleurs, autant victimes de plusieurs mois d'attrition continue que de la nécessité d'expédier nombre d'entre-eux sur d'autres théâtres d'opérations, il ne leur reste plus que les sous-marins pour tenter sinon de stopper, du moins de freiner le flot de matériel de guerre occidental en circulation sur l'Arctique.
Et ironiquement, l'affaire tombe d'autant mieux que les dits sous-marins, victimes des nouveaux radars centimétriques et de la présence constante, tout au long du trajet des États-Unis à la Grande-Bretagne, de bombardiers à long rayon d'action capables de les repérer et de les attaquer en mer, ont eux-mêmes été largement chassés de l'Atlantique, et vont donc trouver dans l'Arctique l'occasion rêvée d'un ultime tour de piste...
2 commentaires:
Bonjour!
Excellent blog, mais petite question sur l'image qui sent un peu l'Uchronie, l'artiste (numérique, forcément numérique comme disait madame Marguerite Duras)a représenté un U boot modèle 1941 en train de torpiller un navire minéralier modèle Post 1970 (cheminée profilée, bloc passerelle tout à l'arrière alors que les cargos de l'époque avaient un "château" central surmontée d'un "tuyau de poele" rond ou ovalisé) ....par ailleurs dépourvu de safran(la pale de gouvernail) derrière son hélice...Bizarre, bizarre, s'agit ild'un U boot ayant plongé dans une faille temporelle?
Bizarre cette image!
Le U99 était le bateau d' Otto Kretschmer , un des plus célèbres sous mariniers allemands , recordman du tonnage torpillé, mais en 1943 son U99 était déjà au fond de l'eau depuis quasiment 2 ans , grenadé par le captain Walker, l'as des chasseurs de sous marins anglais en mars 1941.
Le navire torpillé est bizarre aussi; arrière à tableau coupé droit comme les pétroliers ou les porte conteneurs actuels hélice sur massif profilé et pas de gouvernail...le tout avec une météo de rève pour l'arcyique en hiver: mer d'huile et beau soleil.
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