Le Tirpitz, dans le Kafjord, en mars 1943 |
... mais avant d'aller plus loin, et parce qu'il a encore un rôle à jouer dans cette histoire, il importe de revenir quelques instants sur l'éternel et toujours aussi fantomatique cuirassé Tirpitz, que nous avons abandonné le 22 septembre 1943, alors qu'il avait été victime de mines déposées au fond de la rade, et sous sa coque, par des sous-marins de poche britanniques.
Et en explosant à 08h12, ces mines ont provoqué une telle onde de choc qu’elle a carrément soulevé les 50 000 tonnes du Tirpitz de plus d’un mètre avant de le laisser retomber sur l'eau dans un fracas de fin du monde !
Non content de voir sa coque déformée sur presque toute sa longueur, le Tirpitz a également embarqué près de 1 500 tonnes d’eau, qui ne menacent certes pas sa sécurité mais l’empêcheraient d’appareiller... si un appareillage était possible !
Car les dégâts ne se limitent pas à la coque ! Sous la violence de l’explosion et de l’onde de choc, toute la tuyauterie a en effet été touchée à des degrés divers, les arbres d’hélice sont sortis de leur alignement, et le gouvernail est complètement faussé.
Les radars sont tous hors d'usage, de même que les télémètres et la conduite de tir, tandis que des centaines de moteurs et de machines de toute taille ont été violemment arrachés de leur socle ou sont à présent fissurés, en panne ou tout simplement détruits.
Pour ne rien arranger, plusieurs compartiments sont également inondés, et tout ce qui n’était pas fermement arrimé a été précipité au sol, voire même réduit en miettes, à l’image des deux hydravions Arado du bord, lesquels ne sont plus bons que pour le parc à ferrailles !
Et en explosant à 08h12, ces mines ont provoqué une telle onde de choc qu’elle a carrément soulevé les 50 000 tonnes du Tirpitz de plus d’un mètre avant de le laisser retomber sur l'eau dans un fracas de fin du monde !
Non content de voir sa coque déformée sur presque toute sa longueur, le Tirpitz a également embarqué près de 1 500 tonnes d’eau, qui ne menacent certes pas sa sécurité mais l’empêcheraient d’appareiller... si un appareillage était possible !
Car les dégâts ne se limitent pas à la coque ! Sous la violence de l’explosion et de l’onde de choc, toute la tuyauterie a en effet été touchée à des degrés divers, les arbres d’hélice sont sortis de leur alignement, et le gouvernail est complètement faussé.
Les radars sont tous hors d'usage, de même que les télémètres et la conduite de tir, tandis que des centaines de moteurs et de machines de toute taille ont été violemment arrachés de leur socle ou sont à présent fissurés, en panne ou tout simplement détruits.
Pour ne rien arranger, plusieurs compartiments sont également inondés, et tout ce qui n’était pas fermement arrimé a été précipité au sol, voire même réduit en miettes, à l’image des deux hydravions Arado du bord, lesquels ne sont plus bons que pour le parc à ferrailles !
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