mercredi 28 avril 2021

6717 - quelques jours de sursis

Canon d'assaut soviétique, début 1945
… Adlerhorst, 12 janvier 1945

Et le 12 janvier, comme l’avait prédit Guderian, quelque 2 200 000 soldats soviétiques passent à l’attaque contre des forces allemandes cinq fois moins nombreuses et qu’elles écrasent donc tel un rouleau-compresseur sans que le "courage" ou la "volonté de fer" puisse y changer quoi que ce soit !

Le lendemain, la situation à l’Est parait si dramatique qu’Hitler parle ouvertement de quitter l’Adlerhorst… pour s’en retourner à la Wolfsschanze afin d'y assumer lui-même le commandement des opérations !

Mais les événements à l’Est, lui rétorque son État-major, sont maintenant si rapides que toute la Prusse orientale, et donc la Wolfsschanze elle-même, risque bientôt de tomber entre les mains des Soviétiques !

Hitler, pourtant, ne se résigne pas encore à ordonner la destruction de son précieux quartier-général… où les travaux de construction se poursuivent toujours comme si de rien n’était !

Les arguments de ses généraux étant cependant incontestables, même pour lui, il consent cependant à ne pas s’en retourner sur place, et même à autoriser l’évacuation immédiate de tout le personnel militaire et administratif, et de tous les ouvriers, qui s’y trouvent encore.

Mais pas question pour autant d’ordonner le dynamitage de la Wolfsschanze, qui va donc obtenir quelques jours de sursis…

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Excellent blog,compliments!
Dans la série rappel à la réalité et dynamitage des biens matériels ...il y a aussi le cas de Goering et de sa luxueuse résidence de chasse de Karinhall en Prusse orientale, également menacée par la ruée des tanks soviétiques ...avec oeuvres d'art pillées en Europe, fastueuses pièces d'apparat , nombreuses chambres d'amis et, last not least, ...deux immenses circuits de chemins de fer miniatures dans la cave et le grenier(!!!)...plus fataliste (ou plus conscient de la réalité) que Hitler , il a appuyé lui même sur le détonateur et commenté que parfois, dans la vie c'était le genre de choses que l'on est contrait de faire