Pour Hitler, qui a moins que jamais envie d’entendre le moindre propos défaitiste, l’occasion est trop belle de surenchérir et de déclarer, dans la foulée, que les estimations des services de renseignement de Guderian sont "complètement aberrantes" et que l'homme qui les a rédigées "devrait immédiatement être enfermé dans un asile d'aliénés".
Offusqué, Guderian réplique que l’homme en question est un de ses meilleurs officiers, et que si le Führer veut l’envoyer dans un asile, et bien "qu’il n’hésite pas à l’y envoyer lui aussi" !
Et alors que Guderian, complètement écœuré, s'apprête à quitter la place, Hitler, comme pour l’apaiser, le prend alors à part et le remercie de ses efforts grâce auxquels, lui dit-il, "le Front de l'Est n'a jamais encore possédé d'aussi puissantes réserves"
"Le Front de l'Est", rétorque Guderian, "est comme un château de cartes. S'il vient à être rompu en un seul endroit, tout le reste s'effondrera", ce à quoi Hitler, toujours soucieux d’avoir le dernier mot, rétorque que "le courage" et "une volonté de fer" permettront de "tenir le Front".
Comment faire la guerre dans ces conditions…
mardi 27 avril 2021
6716 - vol au-dessus d'un nid de coucous
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