Hitler, à sa descente du Führersonderzug, au début de la guerre |
Si le nombre et la composition des wagons va naturellement varier avec le temps, le Führersonderzug type est un convoi de 300 à 400 mètres de long, qui peut peser jusqu'à 1 200 tonnes.
En tête, et pour des raisons de vitesse mais aussi de sécurité, on trouve toujours deux locomotives, le plus souvent à vapeur, tractant entre 10 et 16 wagons, avec un Flakwagen, ou wagon de Flak systématiquement placé à chaque extrémité, précaution en définitive inutile puisque le Führersonderzug ne subira pas une seule attaque aérienne de toute la guerre.
Les autres wagons comprennent bien entendu le wagon privé d'Hitler - le Führerwagen - avec chambre à coucher, salle de bain, salon, bureau, et aménagements divers pour des gardes du corps et quelques rares invités.
On trouve également un wagon de communications et de commandement, ou Befehlswagen, avec table de conférence, radio, téléscripteur et matériel de décryptage, ainsi qu'un wagon électrogène chargé d'alimenter l'ensemble du convoi et notamment son système d'air conditionné, luxe très rare à l'époque...
1 commentaire:
Bonjour! blog remarquable, mais il faudrait (pour les jeunes générations) eclairer un point au sujet des transports de dignitaires avec tout l'attirail d'un train spécial
Au jourd'hui, çà peut paraître délirant mais il faut souligner que l'utilisation d'un train spécial était relativement courante chez les puissants du monde (politiques ou économiques) avant l'avènement de l'aviation d'affaires.
Les grands barons du capitalisme US (Rockfeller ou Vanderbilt -qui était précisément dans cette branche d'industrie- et bien d'autres) avaient soit leur train spécial soit leur wagon personnel à atteler derière un train public.
Trotski se déplaçait en train blindé pour superviser les combats de l'armée rouge contre les armées antiommunistes blanches (Koltchak, dénikine, Wrangelet autres sémenoff .
Bien entendu quelques autres dignitaires nazis avaient aussi leur train spécial..avec mention spéciale pour Göring, qui était un fétichiste du train (il avait un immense circuit de train miniature dans sa fastueuse résidence de chasse de Karinhall) .
Hitler n'aimait pas trop prendre l'avion (d'après Speer) et quand il le faisait, il se méfiait du très moderne FW 200 "Condor" et préférait le bien moins sophistiqué Junkers 52 à la fiabilité reconnue
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