Le Führersonderzug. Notez le wagon de flak. |
… à tort ou à raison, Hitler estime qu’une des causes de la défaite de 1918 réside dans l’attitude du Kaiser Guillaume II qui, durant toute la durée du conflit, a obstinément refusé de s’impliquer directement dans la conduite quotidienne des opérations militaires, et ainsi agi comme si le sort ultime de la guerre, et de son propre pays, ne le concernait pas personnellement.
Bien décidé à ne pas répéter cette "erreur", Hitler a donc décidé, avant-même le déclenchement de la Campagne de Pologne, de quitter Berlin pour partager autant que possible le sort de ses soldats.
Et l'État-major général, qui lui doit entière obéissance depuis que le traditionnel serment de fidélité de l'Armée à la Nation a été remplacé, en aout 1934, à la mort du Président Hindenburg, par un serment envers la personne-même du Führer, n'a eu d'autre choix que de s'incliner.
Reste que le désir du général Keitel d'ériger le premier Führerhauptquartier à Potsdam, à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Berlin a eu le don de susciter l'ire du Führer qui a estimé - non sans logique - qu'il ne faisait aucun sens pour lui de partir s'installer à l'Ouest quand son armée s'apprêtait à marcher vers l'Est, et qu'un tel geste pourrait même être interprété par le peuple allemand comme un abandon de poste !
Faute d'alternative rapidement disponible, c'est donc le propre train privé d'Hitler, le Führersonderzug qui va, pendant plusieurs mois, abriter son quartier-général de campagne...
Bien décidé à ne pas répéter cette "erreur", Hitler a donc décidé, avant-même le déclenchement de la Campagne de Pologne, de quitter Berlin pour partager autant que possible le sort de ses soldats.
Et l'État-major général, qui lui doit entière obéissance depuis que le traditionnel serment de fidélité de l'Armée à la Nation a été remplacé, en aout 1934, à la mort du Président Hindenburg, par un serment envers la personne-même du Führer, n'a eu d'autre choix que de s'incliner.
Reste que le désir du général Keitel d'ériger le premier Führerhauptquartier à Potsdam, à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Berlin a eu le don de susciter l'ire du Führer qui a estimé - non sans logique - qu'il ne faisait aucun sens pour lui de partir s'installer à l'Ouest quand son armée s'apprêtait à marcher vers l'Est, et qu'un tel geste pourrait même être interprété par le peuple allemand comme un abandon de poste !
Faute d'alternative rapidement disponible, c'est donc le propre train privé d'Hitler, le Führersonderzug qui va, pendant plusieurs mois, abriter son quartier-général de campagne...
1 commentaire:
août 1934
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