Maquette d'époque de Germania, avec, au fond, le Grand Dôme de près de 300 mètres de haut |
… Adolf Hitler voyait grand, et même franchement démesuré.
Pour impressionner autant le peuple allemand que ses rivaux étrangers, et aussi, il faut bien le dire, pour flatter son propre ego, tout, dans son Reich millénaire, aux frontières par ailleurs en perpétuelle expansion, se devait d’être proprement kolossal
Dans le domaine militaire, le Monde allait ainsi avoir droit aux "super-cuirassés" Bismarck et Tirpitz de 50 000 tonnes, au "super-canon" Dora de 800mm et 1 300 tonnes, ou encore au "super-tank" Maus qui, malgré ses 180 tonnes sur la bascule (!), paraîtrait encore raisonnable en regard du projet - totalement délirant - du Landkreuzer P. 1000 Ratte de 1 000 tonnes et 11 mètres de haut, doté de deux canons de marine de 280mm !
Mais si l’on se devait de détruire, il fallait aussi (re)construire, et dans ce domaine-là aussi, l’ambition du Führer s’avérait sans limite et surtout nullement préoccupée par les contraintes techniques du moment ou les simples et viles considérations d’argent : dans un pays qui se remettait à peine de la Grande Crise de 1929, et où les voitures particulières étaient encore rares, d’innombrables autobahn - incroyables nouveautés pour l’époque - étaient appelées à sortir de terre, de même que des ponts et des viaducs gigantesques, de formidables complexes récréo-touristiques - celui de Prora, sur l’île de Rügen, s’étendant sur près de 5 km (!) - et aussi, bien sûr, des stades et des amphithéâtres cyclopéens, où des dizaines et finalement des centaines de milliers de dévots se presseraient un jour pour vénérer la toute puissance du national-socialisme et de leur nouveau dieu, Adolf Hitler.
A terme, c-à-d après la Victoire Finale, il était même prévu que Berlin se retrouve presque entièrement rasée et remplacée par une nouvelle capitale, Germania, aux avenues plus larges, et aux constructions plus grandes et grandiloquentes que tout ce qui pouvait exister jusque-là, avec en particulier un Grand Dôme seize fois plus imposant que celui de la Basilique Saint-Pierre de Rome !
Mais en attendant - vainement - cette victoire, le Führer allait pourtant passer l’essentiel de ces journées fort loin du faste et du moindre souci architectural, dans des bâtiments recouverts non pas de marbre précieux mais bien de plusieurs mètres de béton armé.
Il allait, en particulier, les passer dans un formidable complexe militaire bâti de toute pièce au fin fond d’une forêt perdue de Prusse orientale : le Wolfsschanze de Rastenburg
La Tanière du Loup…
Pour impressionner autant le peuple allemand que ses rivaux étrangers, et aussi, il faut bien le dire, pour flatter son propre ego, tout, dans son Reich millénaire, aux frontières par ailleurs en perpétuelle expansion, se devait d’être proprement kolossal
Dans le domaine militaire, le Monde allait ainsi avoir droit aux "super-cuirassés" Bismarck et Tirpitz de 50 000 tonnes, au "super-canon" Dora de 800mm et 1 300 tonnes, ou encore au "super-tank" Maus qui, malgré ses 180 tonnes sur la bascule (!), paraîtrait encore raisonnable en regard du projet - totalement délirant - du Landkreuzer P. 1000 Ratte de 1 000 tonnes et 11 mètres de haut, doté de deux canons de marine de 280mm !
Mais si l’on se devait de détruire, il fallait aussi (re)construire, et dans ce domaine-là aussi, l’ambition du Führer s’avérait sans limite et surtout nullement préoccupée par les contraintes techniques du moment ou les simples et viles considérations d’argent : dans un pays qui se remettait à peine de la Grande Crise de 1929, et où les voitures particulières étaient encore rares, d’innombrables autobahn - incroyables nouveautés pour l’époque - étaient appelées à sortir de terre, de même que des ponts et des viaducs gigantesques, de formidables complexes récréo-touristiques - celui de Prora, sur l’île de Rügen, s’étendant sur près de 5 km (!) - et aussi, bien sûr, des stades et des amphithéâtres cyclopéens, où des dizaines et finalement des centaines de milliers de dévots se presseraient un jour pour vénérer la toute puissance du national-socialisme et de leur nouveau dieu, Adolf Hitler.
A terme, c-à-d après la Victoire Finale, il était même prévu que Berlin se retrouve presque entièrement rasée et remplacée par une nouvelle capitale, Germania, aux avenues plus larges, et aux constructions plus grandes et grandiloquentes que tout ce qui pouvait exister jusque-là, avec en particulier un Grand Dôme seize fois plus imposant que celui de la Basilique Saint-Pierre de Rome !
Mais en attendant - vainement - cette victoire, le Führer allait pourtant passer l’essentiel de ces journées fort loin du faste et du moindre souci architectural, dans des bâtiments recouverts non pas de marbre précieux mais bien de plusieurs mètres de béton armé.
Il allait, en particulier, les passer dans un formidable complexe militaire bâti de toute pièce au fin fond d’une forêt perdue de Prusse orientale : le Wolfsschanze de Rastenburg
La Tanière du Loup…
2 commentaires:
Bonjour, excellent blog..toutefois les autoroutes sont plutôt nées dans l'italie fasciste (avec des moyens plus limités) ainsi entre la frontière Française et le port de Savona a longtemps existé un tronçon d'autoroute datant du ventennio fascista qui était assez comique : prévu à six voies au niveau de l'emprise il a finalement été terminé sur une seule moitié où on a taillé 4 voies un peu "justes" et une Bande d'arrêt d'urgence très étriquée..par contre les ponts enjambant cete autostrada étaient bien prévus pour six voies...et enjambaient donc un ruban de bitume , puis un no man land de taillis et d'arbustes..
Les gens de la génération de mes parents (nés dans les années 20/30 disaient plus volontiers autostrade que autoroute (calque de l'italien "autostrada") quand cetle nouveauté à débarqué chesz nous au début des années 50 (l'autoroute de l'Ouest ..inaugurée avec ...une course automobile qui empruntait le tunnel de St Cloud et la foret de st Germain et où JP Wimille battit finalement Jean Behra et put savourer la bise de la miss de service et le champagne de la victoire..
Pour mémoire une méga autostrade devait relier Rome à Berlin (l'Axe rome Berlin matérialisé !) et il était prévu une course type "canonball" à des moyennes Kolossales ( Ferdinand Porsche avait spécialement préparé un bolide qui resta au garage pour cause de déclaration de guerre...§
Bonjour et compliments pour le blog...Les plans du super architecte technocrate Albert Speer pour détruire et reconstruire la ville de Berlin en plus Kolossal, à la façon de l'amérique (il les reniera dans les derniers chapitres de ses mémoires, peut être sincèrement, peut être pour donner des gages au politiquement correct allié) ne sont pas les seuls plans délirants d'urbanisme moderniste . A la Même époque l'industriel de l'auto Gabriel Voisin et l'Architecte Jeanneret (alias Le Corbusier) avaient prévu de détruire quasiment tout les vieux quartiers de la rive droite de Paris pour édifier de gigantesques tours séparées par des autoroutes utilisables alternativement comme pistes d'aéroport ?On en retrouve une trace dansle roman dystopique de René barjavel "Ravage" tout comme on retrouve une cité futuriste et automobilisée dans le Metropolis de Fritz Lang (qui a l'époque était marié à la très nazie Théa Von Harbou)...
Finalement les urbanistes ont pu s'en donner à coeur joie avec les cités rasées par la guerre avec des résultats plus ou moins probants 'Cf Le Havre , Royan...etc)
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