Bunker du Südwall, à la frontière espagnole. La tourelle est celle d'un vieux tank tchèque Pz 38(t) |
… le Débarquement de Provence fut un brillant succès allié… aujourd’hui presque totalement oublié, et aussi une des rares opérations militaires où quasiment tout se déroula non seulement conformément, mais en fait… bien mieux que selon le plan de bataille établi.
Les Alliés, il est vrai, disposaient en cette affaire d’une énorme supériorité matérielle sur leurs adversaires allemands, qui ne furent jamais en mesure de relever le défi, et à peine capables de résister deux petites semaines dans leurs supposées "forteresses" de Toulon et Marseille.
Mais si la 19ème Armée allemande fut bel et bien battue à plate couture, elle ne fut en aucune manière défaite sous le soleil provençal !
Les Alliés, il est vrai, disposaient en cette affaire d’une énorme supériorité matérielle sur leurs adversaires allemands, qui ne furent jamais en mesure de relever le défi, et à peine capables de résister deux petites semaines dans leurs supposées "forteresses" de Toulon et Marseille.
Mais si la 19ème Armée allemande fut bel et bien battue à plate couture, elle ne fut en aucune manière défaite sous le soleil provençal !
En dépit des espoirs des Alliés, et malgré tous les efforts déployés - en particulier par la Task Force Butler - les unités de la Wehrmacht, conformément à leur détestable habitude, parvinrent en effet à se replier en bon ordre, et même, pour l’essentiel, à s’échapper au nez et à la barbe de leurs poursuivants
A ce titre, et quelques jours à peine après Falaise, la Bataille de Montélimar illustra d’ailleurs, et une fois de plus, l’incapacité chronique des Alliés, pourtant dotés de tous les véhicules et de toute l’essence nécessaires, à porter un véritable coup de grâce à un ennemi qu’ils avaient réussi à vaincre sur le terrain.
Et s’il est bien un hommage que l’on puisse rendre à cette Wehrmacht constamment confrontée, depuis au moins la fin de 1941, à bien plus fort qu’elle, c’est précisément d’avoir presque toujours réussi à se redresser et à reprendre le combat quelques semaines, voire seulement quelques jours, après une défaite cinglante !
Littéralement laminée, tant à l’Ouest qu’à l’Est, à la fin de l’été 1944, on la verra ainsi se redresser spectaculairement à la faveur de l’automne, et même repartir à l’offensive à la fin de l’année.
Mais ceci est une autre histoire…
A ce titre, et quelques jours à peine après Falaise, la Bataille de Montélimar illustra d’ailleurs, et une fois de plus, l’incapacité chronique des Alliés, pourtant dotés de tous les véhicules et de toute l’essence nécessaires, à porter un véritable coup de grâce à un ennemi qu’ils avaient réussi à vaincre sur le terrain.
Et s’il est bien un hommage que l’on puisse rendre à cette Wehrmacht constamment confrontée, depuis au moins la fin de 1941, à bien plus fort qu’elle, c’est précisément d’avoir presque toujours réussi à se redresser et à reprendre le combat quelques semaines, voire seulement quelques jours, après une défaite cinglante !
Littéralement laminée, tant à l’Ouest qu’à l’Est, à la fin de l’été 1944, on la verra ainsi se redresser spectaculairement à la faveur de l’automne, et même repartir à l’offensive à la fin de l’année.
Mais ceci est une autre histoire…
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