Paras américains, près de La Motte, 15 aout 1944 |
Dans la réalité, toutefois, les dites opérations sont plus souvent qu'à leur tour synonymes de chaos et de pertes élevées, et ce pour des résultats militaires finalement si discutables qu'ils poussent très souvent à s'interroger sur l'utilité-même d'une telle débauche de moyens et d'énergie.
On se rappelle d'ailleurs qu'au printemps 1941, après sa victoire à la Pyrrhus en Crète (1) qui lui avait coûté des centaines d'avions de transport et des milliers de soldats d'élite irremplaçables, Hitler lui-même avait expressément interdit toute réédition d'une pareille opération, ce qui, à quelques rares et fort limitées exceptions-près, avait ensuite condamné les parachutistes allemands à ne plus opérer jusqu'à la fin de la guerre qu'à pieds, et directement aux côtés de l'Armée de Terre.
Ironiquement, cette "affaire crétoise" avait cependant tellement impressionné les États-majors alliés que ceux-ci, de Husky (Sicile) à Varsity (Allemagne) en passant par Overlord (Normandie) et, tragiquement (2) Market Garden (Hollande), s'étaient ensuite empressés d'imaginer des opérations aéroportées d'une ampleur encore bien plus grande,... mais pas nécessairement plus pertinentes.
Et Albatross ne fait pas exception à la règle...
(1) Saviez-vous que... Le Tombeau du Parachutiste allemand
(2) Saviez-vous que... Des ponts trop loin
1 commentaire:
Le problème du parachutage (à l'époque) c'était la dispersion des soldats par les caprices du dieu Eole et le manque d'armement lourd (pas d'avions assez puissants pour aracher un blindé léger, ou de parachutes et de cables de suspentes assez forts pour en encaisser le poids )...les grandes opérations de commando anglaises furent souvent maritimes (raid de Bruneval, raid de St Nazaire...etc) et durant la seconde GM les paras étaient plutôt des passagers de planeurs (les allemands avaient embrigadé les jeunesses hitlériennes dans des clubs de vol à voile) ...les allemands avaient même développé un monstrueux planeur (le Gigant) tellement gros qu'il n'y avait pas vraiment d'avion remorqueur adéquat
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