Skorzeny, Mussolini... et des paras triomphants, 12 septembre 1943 |
… Gran Sasso, 12 septembre 1943, 14h05
Pour exfiltrer Mussolini d’un pareil endroit et le ramener sain et sauf jusqu’en Allemagne, il faut à l’évidence mobiliser des hommes d’exception, en l’occurrence les Fallschirmjäger du général Kurt Student, ces paras d’élite qui, depuis la conclusion ô combien coûteuse de la Bataille de Crète, deux ans auparavant (1), n’ont pour ainsi dire plus combattu qu’à pieds et aux côtés de l’Infanterie ordinaire.
Accompagné du déjà célèbre SS-Obersturmbannführer Otto Skorzeny, qui s'en attribuera le mérite et toute la gloire, un commando de quelque 200 paras monte dans une dizaine de planeurs DFS-230 qui, de manière particulièrement acrobatique, réussissent, à 14h05, à se poser près de l’hôtel où le dictateur déchu est retenu prisonnier.
Un officier de la Polizia dell'Africa Italiana (PAI) est du voyage, qui se chargera de convaincre les geôliers italiens de n’opposer aucune résistance.
Précaution inutile : totalement pris au dépourvu par cette attaque à laquelle ils ne s’attendaient pas, et n’ayant de toute manière aucune envie de faire le coup de feu contre les "super-soldats" Fallschirmjäger, les malheureux gardiens se laissent désarmer sans la moindre résistance !
En quelques minutes, l’affaire est pliée, et Mussolini, sorti de son hôtel-prison par Skorzeny lui-même.
Reste néanmoins à lui faire quitter la montagne…
(1) Saviez-vous que… Le Tombeau du Parachutiste allemand
Pour exfiltrer Mussolini d’un pareil endroit et le ramener sain et sauf jusqu’en Allemagne, il faut à l’évidence mobiliser des hommes d’exception, en l’occurrence les Fallschirmjäger du général Kurt Student, ces paras d’élite qui, depuis la conclusion ô combien coûteuse de la Bataille de Crète, deux ans auparavant (1), n’ont pour ainsi dire plus combattu qu’à pieds et aux côtés de l’Infanterie ordinaire.
Accompagné du déjà célèbre SS-Obersturmbannführer Otto Skorzeny, qui s'en attribuera le mérite et toute la gloire, un commando de quelque 200 paras monte dans une dizaine de planeurs DFS-230 qui, de manière particulièrement acrobatique, réussissent, à 14h05, à se poser près de l’hôtel où le dictateur déchu est retenu prisonnier.
Un officier de la Polizia dell'Africa Italiana (PAI) est du voyage, qui se chargera de convaincre les geôliers italiens de n’opposer aucune résistance.
Précaution inutile : totalement pris au dépourvu par cette attaque à laquelle ils ne s’attendaient pas, et n’ayant de toute manière aucune envie de faire le coup de feu contre les "super-soldats" Fallschirmjäger, les malheureux gardiens se laissent désarmer sans la moindre résistance !
En quelques minutes, l’affaire est pliée, et Mussolini, sorti de son hôtel-prison par Skorzeny lui-même.
Reste néanmoins à lui faire quitter la montagne…
(1) Saviez-vous que… Le Tombeau du Parachutiste allemand
1 commentaire:
Petit détail, l'officier commandant cette opération n'était pas Skorzeny mais un Capitaine Von Berlepsch qui a bêtement loupé l'occasion d'entrer dans l'histoire car, c'est ballot, son planeur s'est égaré en route suite à une fausse manoeuvre de l'avion remorqueur.
Skorzeny, qui , rendons lui justice , avait mené habilement l'enquête sur les divers lieux de détention du Duce (au point de se faire abattre à bord d'un heinkel de reconnaissance au large de Bonifacio en Corse après avoir photographié la villa Weber sur l'île de la Maddalena, la précedente résidence surveillée du Duce) était, lui , bien décidé à sauter sur l'ocasion , en parachute ou autrement, pour faire briller ses galons.
Publier un commentaire