Mussolini : pour Hitler, le seul Italien digne de confiance |
… pour affronter les partisans italiens, et éventuellement les Alliés eux-mêmes, pour convaincre les ouvriers italiens de se remettre au travail au profit de l’Allemagne, toute aide locale est évidemment la bienvenue, et ne pourra que soulager d’autant une Wehrmacht déjà en nette infériorité numérique sur le terrain.
Et les seuls à pouvoir jouer ce rôle ne sont autres que les fascistes italiens, certes en plein désarroi depuis la chute de Mussolini et les événements de septembre, mais encore nombreux, ayant à l’évidence toutes les raisons de craindre la victoire finale des Alliés, et ne demandant en définitive qu'à servir à nouveau l'Allemagne... à condition néanmoins qu'on leur trouve un chef "acceptable"
Et pour Hitler, cet homme providentiel ne peut évidemment être que le seul Italien en qui il ait encore confiance : Benito Mussolini en personne !
Reste néanmoins à le soustraire à la vigilance de ses gardiens italiens et, surtout à l’exfiltrer de son hôtel-prison, tout de même situé en haute montagne, à plus de 2 000 mètres d’altitude, et en plein cœur d’un territoire devenu ennemi !
En vérité, l’endroit est même si isolé et difficile à atteindre que les geôliers du Duce déchu le croient parfaitement à l’abri non seulement des Allemands mais aussi des Alliés, auxquels ils n’ont d’ailleurs pas voulu le livrer
Et les seuls à pouvoir jouer ce rôle ne sont autres que les fascistes italiens, certes en plein désarroi depuis la chute de Mussolini et les événements de septembre, mais encore nombreux, ayant à l’évidence toutes les raisons de craindre la victoire finale des Alliés, et ne demandant en définitive qu'à servir à nouveau l'Allemagne... à condition néanmoins qu'on leur trouve un chef "acceptable"
Et pour Hitler, cet homme providentiel ne peut évidemment être que le seul Italien en qui il ait encore confiance : Benito Mussolini en personne !
Reste néanmoins à le soustraire à la vigilance de ses gardiens italiens et, surtout à l’exfiltrer de son hôtel-prison, tout de même situé en haute montagne, à plus de 2 000 mètres d’altitude, et en plein cœur d’un territoire devenu ennemi !
En vérité, l’endroit est même si isolé et difficile à atteindre que les geôliers du Duce déchu le croient parfaitement à l’abri non seulement des Allemands mais aussi des Alliés, auxquels ils n’ont d’ailleurs pas voulu le livrer
A tort, comme les événements vont bientôt le démontrer
1 commentaire:
Bonjour!
Compliments pour le blog et l''exposé des faits, cependant le duce n'est peut - être pas le plus "digne de confiance" pour les allemands, fin 43, il est nettement démoralisé par la tournure des évènements et s'il le pouvait il irait bien volontiers se planquer en Espagne ou en Suisse . Jusque vers 1935 il n'avait pas été un allié docile de l'allemagne et avait été de multiples fois approché par la diplomatie anglaise ou française pour une alliance iou une neutralité bienveillante.
Les allemands ont aussi, voire surtout, misé sur les durs et les ultra-fascistes de son entourage (Alessandro Pavolini , Idreno Utimpergher...entre autres tristes sires)...et cela aura des conséquences très désagréables pour ceux des "renégats" qui ont voté la motion Dino Grandi et n'ont pas eu le bon sens de se mettre hors de portée (Ciano , le Maréchal De Bono...)fusillés suite au "procès" de vérone. Plus étonnant, le cas de Giuseppe Bottai, fasciste critique et plutôt intelligent , qui ira se refaire une honorabilité politique -à 43 ans passés- en s'engageant dans...la légion étrangère française, où il servit très honorablement sous le nom d'emprunt de Battaglia.
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