Mussolini, dans sa posture favorite |
… Villa Savoia, Rome, 25 juillet 1943
Lorsqu'il se rend chez le Roi Victor-Emmanuel III quelques heures plus tard, le Duce apprend, à sa plus grande surprise, que le monarque, suivant l'avis du Conseil, a bel et bien décidé de le démettre de ses fonctions de Chef du gouvernement et de le remplacer sine die par le maréchal Pietro Badoglio.
A sa sortie de la Villa Savoie, il est même arrêté par les carabiniers, et poussé dans une ambulance jusqu'à un poste de police, où il est aussitôt enfermé.
Après 21 ans de Pouvoir ininterrompu, Mussolini vient donc d'être renversé en catimini par ceux qui comptaient jusque-là parmi ses plus fervents partisans, dont son propre gendre, le Comte Galeazzo Ciano !
C'est sans doute cette raison, mais aussi la crainte d'une violente réaction allemande, qui explique pourquoi le nouveau gouvernement de Badoglio, loin de le mettre en accusation ou de le faire fusiller, décide plutôt… de l'envoyer à l'ombre le temps d'y voir lui-même un plus clair !
Après avoir été promené pendant des semaines d'une cellule à une autre, l'ex-Duce échoue finalement dans les Apennins, et plus précisément dans un hôtel du Gran Sasso, d'où Hitler, qui ne l'a pas oublié, va bientôt le faire sortir...
Lorsqu'il se rend chez le Roi Victor-Emmanuel III quelques heures plus tard, le Duce apprend, à sa plus grande surprise, que le monarque, suivant l'avis du Conseil, a bel et bien décidé de le démettre de ses fonctions de Chef du gouvernement et de le remplacer sine die par le maréchal Pietro Badoglio.
A sa sortie de la Villa Savoie, il est même arrêté par les carabiniers, et poussé dans une ambulance jusqu'à un poste de police, où il est aussitôt enfermé.
Après 21 ans de Pouvoir ininterrompu, Mussolini vient donc d'être renversé en catimini par ceux qui comptaient jusque-là parmi ses plus fervents partisans, dont son propre gendre, le Comte Galeazzo Ciano !
C'est sans doute cette raison, mais aussi la crainte d'une violente réaction allemande, qui explique pourquoi le nouveau gouvernement de Badoglio, loin de le mettre en accusation ou de le faire fusiller, décide plutôt… de l'envoyer à l'ombre le temps d'y voir lui-même un plus clair !
Après avoir été promené pendant des semaines d'une cellule à une autre, l'ex-Duce échoue finalement dans les Apennins, et plus précisément dans un hôtel du Gran Sasso, d'où Hitler, qui ne l'a pas oublié, va bientôt le faire sortir...
1 commentaire:
La balade de Benito a été longue et tortueuse avant l'h^tel de Campo imperatore dans les Abruzzes ...Il s'est plutôt agi d'une croisière , sur deux yachts très militaires , d'abord le destroyer Pantera, pour aler marroner sur l'île de Ponza (où il avait déporté pas mal de syndicalistes soocialistes communistes et opposants gênants , qui cassaient du caillou et construisaient des routes) puis la corvette Persefone pour l'emmener à la luxueuse villa Weber (ile de la Maddalena , près de la sardaigne) d'où on l'a très vite retiré car Skorzeny embarqué en observateur dans un HE 111 de reconnaissance avait fini par le repérer (l'Abwehr de Canaris donnait des infos volontairement vagues , mais les services de renseignements de la SS avaient "les bons tuyaux".
Détai caractéristique, le très américanophile amiral Maugeri des services de renseignements de la Regia Marina était comme par hasard à bord des deux "Yachts militaires" lors de ces divers transbordements... (tiré du c'était le XX° siècle d'A Decaux)
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