Mussolini et Badoglio : on n'est jamais trahi que par les siens... |
... "La guerre continue !", s'exclame virilement le maréchal Pietro Badoglio dès sa nomination au poste de Chef de l'État suite à l'arrestation de Benito Mussolini.
Il importe en effet de donner rapidement des gages à l'encombrant allié allemand, de plus en plus inquiet de l'évolution de la situation en Italie.
Mais en réalité, Badoglio, son nouveau gouvernement, et la Maison de Savoie, multiplient déjà les contacts avec les Alliés occidentaux dans le but d'arracher un armistice, suivi d'un éventuel retournement d'alliance !
Pour eux, et pour une bonne partie des soldats et des citoyens italiens, il est en effet clair que la guerre est perdue et que la seule chose qui importe dorénavant est de sauver ce qui peut encore l'être,... en commençant bien sûr par leurs propres positions et privilèges.
Pour Londres et Washington, la chute de Mussolini, suivie d'un probable désengagement des forces armées italiennes, constitue assurément une bonne nouvelle, mais pour Churchill, elle est quasiment inespérée : après des mois de pénible progression en Afrique du Nord puis en Sicile, on pourrait bel et bien, à condition d'agir vite, débarquer en Italie, remonter toute la Péninsule à peu de frais, prendre l’Allemagne à revers,... et s’épargner ainsi un débarquement fort aléatoire sur les côtes de France !
Mais, premier problème, il n’a jamais été prévu que se présente pareille opportunité, et on ne dispose donc pas, pour l’heure, des moyens militaires qui permettraient de débarquer et d'occuper directement toute l'Italie continentale…
Il importe en effet de donner rapidement des gages à l'encombrant allié allemand, de plus en plus inquiet de l'évolution de la situation en Italie.
Mais en réalité, Badoglio, son nouveau gouvernement, et la Maison de Savoie, multiplient déjà les contacts avec les Alliés occidentaux dans le but d'arracher un armistice, suivi d'un éventuel retournement d'alliance !
Pour eux, et pour une bonne partie des soldats et des citoyens italiens, il est en effet clair que la guerre est perdue et que la seule chose qui importe dorénavant est de sauver ce qui peut encore l'être,... en commençant bien sûr par leurs propres positions et privilèges.
Pour Londres et Washington, la chute de Mussolini, suivie d'un probable désengagement des forces armées italiennes, constitue assurément une bonne nouvelle, mais pour Churchill, elle est quasiment inespérée : après des mois de pénible progression en Afrique du Nord puis en Sicile, on pourrait bel et bien, à condition d'agir vite, débarquer en Italie, remonter toute la Péninsule à peu de frais, prendre l’Allemagne à revers,... et s’épargner ainsi un débarquement fort aléatoire sur les côtes de France !
Mais, premier problème, il n’a jamais été prévu que se présente pareille opportunité, et on ne dispose donc pas, pour l’heure, des moyens militaires qui permettraient de débarquer et d'occuper directement toute l'Italie continentale…
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