Le Goeben, encore allemand, vers 1913 ou 1914 |
… 23 septembre 1914
Car le 23 septembre, non content d’avoir incorporé deux navires de guerre, mais aussi leurs équipages allemands, à sa propre flotte, l’Empire ottoman décide de confier le commandant de cette flotte… à un allemand, et à nul autre que Wilhelm Souchon lui-même !
Encore quatre jours, et les détroits se retrouvent officiellement fermés à tout trafic maritime ce qui, de facto, prive la Russie - avec laquelle l'Empire n'est pourtant pas encore en guerre - de tout lien maritime avec ses alliés de l’Entente !
Et comme Souchon, de son côté, n’entend nullement rester inactif dans son nouveau théâtre d’opérations qu’est la Mer Noire, le voilà qui, de sa propre initiative (!) entreprend, le 29 octobre suivant, de bombarder Sébastopol, coulant un mouilleur de mines russe au passage !
En réaction, le 1er novembre, la Russie décide de déclarer la guerre à l’Empire ottoman, précipitant définitivement ce dernier dans le camp de l’Alliance.
Le surlendemain, ce sont les croiseurs de bataille anglais, aidés de deux vieux pré-dreadnought français, qui commencent à bombarder les forteresses ottomanes qui gardent l’entrée des Dardanelles… deux jours avant la date officielle de l’entrée en guerre de la Grande-Bretagne et de la France contre l’Empire !
La Bataille des Dardanelles proprement dite peut maintenant commencer…
Car le 23 septembre, non content d’avoir incorporé deux navires de guerre, mais aussi leurs équipages allemands, à sa propre flotte, l’Empire ottoman décide de confier le commandant de cette flotte… à un allemand, et à nul autre que Wilhelm Souchon lui-même !
Encore quatre jours, et les détroits se retrouvent officiellement fermés à tout trafic maritime ce qui, de facto, prive la Russie - avec laquelle l'Empire n'est pourtant pas encore en guerre - de tout lien maritime avec ses alliés de l’Entente !
Et comme Souchon, de son côté, n’entend nullement rester inactif dans son nouveau théâtre d’opérations qu’est la Mer Noire, le voilà qui, de sa propre initiative (!) entreprend, le 29 octobre suivant, de bombarder Sébastopol, coulant un mouilleur de mines russe au passage !
En réaction, le 1er novembre, la Russie décide de déclarer la guerre à l’Empire ottoman, précipitant définitivement ce dernier dans le camp de l’Alliance.
Le surlendemain, ce sont les croiseurs de bataille anglais, aidés de deux vieux pré-dreadnought français, qui commencent à bombarder les forteresses ottomanes qui gardent l’entrée des Dardanelles… deux jours avant la date officielle de l’entrée en guerre de la Grande-Bretagne et de la France contre l’Empire !
La Bataille des Dardanelles proprement dite peut maintenant commencer…
1 commentaire:
Amusante la photo du Goeben: On voit bien les tangons obliques qui servent à déployer les filets pare torpilles (filets "Bullivant") et les filets eux mêmes, roulés en saucisse au ras du livet de pont. Ces "jupes de gaze", comme disaient les matelots, étaient en fait inutilisables en mer (tout se repliait dès dix noeuds de vitesse -au mieux-) et étaient vaguement utiles au port (mais les ports militaires étaient eux mêmes barrés par des filets anti-sous marins soigneusement surveillés...) encore une belle idée inutile de l'amirauté britannique (copiée par la concurrence) qui ne voulait pas croire que ses redoutables Dreadnoughts étaient à la merci d'un sous marin (underwater , unfair underhand and damned un-english, By Jove!) ou d'un torpilleur....
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