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| Paras allemands, en Crète. La menace vient désormais du Ciel... |
… bien que séduisante sur le papier, Merkur n'en est pas moins une opération très - et sans doute trop - risquée,... ne serait-ce que par son absence totale de précédent.
En 1940, le Reich, chanpion über alles des idées nouvelles, a certes lancé plusieurs attaques aéroportées, dont certaines - notamment contre le fort belge d’Eben-Emaël ou encore les terrains d’aviation hollandais - ont d'ailleurs stupéfié le monde, mais outre qu'elles n'ont jamais atteint l'ampleur prévue pour Merkur, les dites attaques ont toujours été menées non pas isolément mais bien en soutien et au bénéfice direct de l’Infanterie traditionnelle, combattant à proximité immédiate, et chargée de "prendre le relais" aussi vite que possible.
Car aussi doués soient-ils, les paras ne peuvent gagner les batailles à eux seuls !
Sur le plan physique comme sur celui de la motivation guerrière, ces derniers sont certes largement supérieurs aux fantassins ordinaires, mais leur petit nombre, leur inévitable dispersion à l'atterrissage, ainsi que l’obligation de "voyager léger", avec seulement leur arme individuelle et le strict minimum d’équipement, ne les rend pas moins très vulnérables à une contre-attaque, a fortiori lorsque celle-ci est menée par des soldats certes moins aguerris mais bien plus nombreux et disposant quant à eux d'armements lourds, et en particulier de canons ou de véhicules blindés.
A cet égard, l'exemple hollandais, et son bilan militaire plus que discutable, aurait pu, aurait dû, servir d’avertissement à Hitler et à l’État-major allemand…
En 1940, le Reich, chanpion über alles des idées nouvelles, a certes lancé plusieurs attaques aéroportées, dont certaines - notamment contre le fort belge d’Eben-Emaël ou encore les terrains d’aviation hollandais - ont d'ailleurs stupéfié le monde, mais outre qu'elles n'ont jamais atteint l'ampleur prévue pour Merkur, les dites attaques ont toujours été menées non pas isolément mais bien en soutien et au bénéfice direct de l’Infanterie traditionnelle, combattant à proximité immédiate, et chargée de "prendre le relais" aussi vite que possible.
Car aussi doués soient-ils, les paras ne peuvent gagner les batailles à eux seuls !
Sur le plan physique comme sur celui de la motivation guerrière, ces derniers sont certes largement supérieurs aux fantassins ordinaires, mais leur petit nombre, leur inévitable dispersion à l'atterrissage, ainsi que l’obligation de "voyager léger", avec seulement leur arme individuelle et le strict minimum d’équipement, ne les rend pas moins très vulnérables à une contre-attaque, a fortiori lorsque celle-ci est menée par des soldats certes moins aguerris mais bien plus nombreux et disposant quant à eux d'armements lourds, et en particulier de canons ou de véhicules blindés.
A cet égard, l'exemple hollandais, et son bilan militaire plus que discutable, aurait pu, aurait dû, servir d’avertissement à Hitler et à l’État-major allemand…
1 commentaire:
Bonjour,
votre blog est toujours intéressant, il est bien connu que l'Allemagne manquait de gros avions de transport et debombardiers quadrimoteurs lourds...
Par contre , ils avaient élucubré un mostrueux planeur d'assaut, le Messerchmitt Gigant,développé en quelques semaines pour l'invasion de l'Angleterre,capable de porter cent fantassins ou un tank léger qui fut testée avec pertes et fracas par la très frêle et três nazie aviatrice Hannna Reitsch (elle avait les bras pourris de crampes apres 20 minutes de vol tant les commandes étaient dures) .
Par la suite le Gigant fut équipé de 6 moteurs Gnôme et Rhöne (des surplus français pléthoriques prévus pour le chasseur Bloch 152)..ce genre de monstre aurait pu être une réponse au problème que vous avez évoqué . A t'il été utilisé pour l'invasion de la Crète?
Par la suite il a été employé pour ravitailler l'Afrika Korps mais ce monstre à peine armé de quelques pétoires et sans chasseurs d'escorte à long rayon d'action s'est fait hacher menu par la RAF sur la traversée du détroit de sicile (cible facile, un avion pétrolier en toile bourré d'essence à haut indice d'octane).
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