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| Une automitrailleuse hollandaise : adversaire redoutable pour les paras allemands |
... car en mai 1940, dans le ciel hollandais, le Reich avait inauguré une nouvelle forme de guerre, en lançant une vingtaine de milliers de parachutistes (1) à l'assaut de divers ponts et aérodromes stratégiques.
Vingt mille hommes, et des hommes aussi entraînés que motivés, c'était assurément beaucoup pour un pays comme la Hollande et sa petite armée de conscrits mal équipés,… mais c'était tout de même très insuffisant pour révolutionner la guerre elle-même !
De fait, sur plusieurs aérodromes, les paras allemands s'étaient tout simplement heurtés à un mur, ou plus exactement à la vingtaine d'automitrailleuses dont disposait l'armée hollandaise, et auxquelles ils n'avaient pu répliquer, faute de tout armement antichar.
Là où ils s'étaient présentés pour atterrir, les Ju-52 avaient souvent été accueillis par le feu nourri de la DCA hollandaise, et ceux qui avaient tenté leur chance sur des terrains de campagne avaient vite découvert que les dits terrains étaient bien trop spongieux pour ce genre d'exercice, en sorte qu'au bilan final, près de 300 trimoteurs - soit les trois quarts des effectifs engagés - avaient tout bonnement terminé leur carrière dans les parcs à ferrailles !
A la longue, bien sûr, les Panzers et les fantassins de la Wehrmacht avaient fini par arriver à la rescousse des paras, et la Bataille des Pays-Bas s'était soldée par une grande victoire allemande, mais une victoire dont l'ampleur avait totalement occulté le très large échec des troupes aéroportées, qui y avaient laissé des centaines de morts et de blessés pour un résultat militaire plus que médiocre...
(1) le petit nombre d'avions disponibles - un peu plus de 400 trimoteurs Ju-52 - et la crainte - justifiée - d'une trop grande dispersion des troupes à l'atterrissage, avaient néanmoins contraint l'État-major allemand à procéder en plusieurs vagues, et à ne réellement larguer que deux à trois mille hommes (les autres atterrissant simplement avec les avions)
Vingt mille hommes, et des hommes aussi entraînés que motivés, c'était assurément beaucoup pour un pays comme la Hollande et sa petite armée de conscrits mal équipés,… mais c'était tout de même très insuffisant pour révolutionner la guerre elle-même !
De fait, sur plusieurs aérodromes, les paras allemands s'étaient tout simplement heurtés à un mur, ou plus exactement à la vingtaine d'automitrailleuses dont disposait l'armée hollandaise, et auxquelles ils n'avaient pu répliquer, faute de tout armement antichar.
Là où ils s'étaient présentés pour atterrir, les Ju-52 avaient souvent été accueillis par le feu nourri de la DCA hollandaise, et ceux qui avaient tenté leur chance sur des terrains de campagne avaient vite découvert que les dits terrains étaient bien trop spongieux pour ce genre d'exercice, en sorte qu'au bilan final, près de 300 trimoteurs - soit les trois quarts des effectifs engagés - avaient tout bonnement terminé leur carrière dans les parcs à ferrailles !
A la longue, bien sûr, les Panzers et les fantassins de la Wehrmacht avaient fini par arriver à la rescousse des paras, et la Bataille des Pays-Bas s'était soldée par une grande victoire allemande, mais une victoire dont l'ampleur avait totalement occulté le très large échec des troupes aéroportées, qui y avaient laissé des centaines de morts et de blessés pour un résultat militaire plus que médiocre...
(1) le petit nombre d'avions disponibles - un peu plus de 400 trimoteurs Ju-52 - et la crainte - justifiée - d'une trop grande dispersion des troupes à l'atterrissage, avaient néanmoins contraint l'État-major allemand à procéder en plusieurs vagues, et à ne réellement larguer que deux à trois mille hommes (les autres atterrissant simplement avec les avions)
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