L'Opération Merkur : sur le papier, c'était facile... |
... 25 avril 1941
Pour les Allemands, la conquête de la Crète constitue, après celles de la Yougoslavie et de la Grèce, une suite obligée : impossible en effet d’attaquer l’URSS tout laissant les champs pétrolifères roumains sous la menace constante de bombardiers lourds britanniques partis des terrains crétois.
Reste que la seule manière de conquérir une île est encore d’y débarquer,… ce qui s’annonce tout sauf facile : comme la Kriegsmarine n'entretient en Méditerranée qu'une poignée de sous-marins de petit tonnage, tout débarquement éventuel implique nécessairement l'intervention d'une Italie qui, et c’est bien le moins qu’on puisse en dire, n’a jusqu'ici jamais brillé par ses qualités militaires ou organisationnelles !
Et c’est particulièrement vrai de la Regia Marina qui, échaudée par ses récents déboires, ne manifeste en vérité aucun enthousiasme à l'idée d’exposer ses précieux bâtiments, et serait probablement bien incapable - à supposer-même qu'elle en éprouve l'envie ! - d'organiser et de mener un débarquement digne de ce nom.
Le 25 avril, parfaitement conscient de la supériorité navale des Britanniques, Hitler donne alors son accord à une alternative que l’on ne peut que qualifier d’audacieuse.
Avec son nom pour le moins prédestiné, l’Operation Merkur (1) consiste en effet à lancer une offensive aéroportée d’une ampleur jamais vue jusque-là et qui visera, dans un premier temps, à déposer, par parachutes ou par planeurs, plusieurs milliers d’hommes sur ou à proximité immédiate des terrains d’aviation britanniques, avec pour mission de s’en emparer, ce qui permettra ensuite l’arrivée d’avions de transport chargés de suffisamment de matériel et de renforts pour garantir l’acheminement et la sécurité de troupes supplémentaires quant à elles venues depuis la Grèce sur de simples embarcations légères.
Voilà pour la théorie...
Pour les Allemands, la conquête de la Crète constitue, après celles de la Yougoslavie et de la Grèce, une suite obligée : impossible en effet d’attaquer l’URSS tout laissant les champs pétrolifères roumains sous la menace constante de bombardiers lourds britanniques partis des terrains crétois.
Reste que la seule manière de conquérir une île est encore d’y débarquer,… ce qui s’annonce tout sauf facile : comme la Kriegsmarine n'entretient en Méditerranée qu'une poignée de sous-marins de petit tonnage, tout débarquement éventuel implique nécessairement l'intervention d'une Italie qui, et c’est bien le moins qu’on puisse en dire, n’a jusqu'ici jamais brillé par ses qualités militaires ou organisationnelles !
Et c’est particulièrement vrai de la Regia Marina qui, échaudée par ses récents déboires, ne manifeste en vérité aucun enthousiasme à l'idée d’exposer ses précieux bâtiments, et serait probablement bien incapable - à supposer-même qu'elle en éprouve l'envie ! - d'organiser et de mener un débarquement digne de ce nom.
Le 25 avril, parfaitement conscient de la supériorité navale des Britanniques, Hitler donne alors son accord à une alternative que l’on ne peut que qualifier d’audacieuse.
Avec son nom pour le moins prédestiné, l’Operation Merkur (1) consiste en effet à lancer une offensive aéroportée d’une ampleur jamais vue jusque-là et qui visera, dans un premier temps, à déposer, par parachutes ou par planeurs, plusieurs milliers d’hommes sur ou à proximité immédiate des terrains d’aviation britanniques, avec pour mission de s’en emparer, ce qui permettra ensuite l’arrivée d’avions de transport chargés de suffisamment de matériel et de renforts pour garantir l’acheminement et la sécurité de troupes supplémentaires quant à elles venues depuis la Grèce sur de simples embarcations légères.
Voilà pour la théorie...
(1) dans la mythologie romaine, Mercure est le messager - ailé ! - des dieux
Aucun commentaire:
Publier un commentaire