Pilote américain, commentant ses victoires lors du Mariana turkey shoot |
… même punition, et même tragique absence de résultats, pour les appareils des trois vagues suivantes, qui attaquent à partir de 11h10 mais n’occasionnent au bout du compte que des dégâts mineurs à une poignée de navires américains, tout en perdant une fois encore la quasi-totalité des leurs.
Au plan strictement aérien, le bilan de cette première journée de combats est aussi catastrophique que sans appel puisque, en comptant ceux basés à terre, les Japonais ont perdu quelque 350 aéronefs - soit plus de la moitié de leur effectif - contre à peine une trentaine à l’ennemi !
A l’évidence, et bien plus que le radar, la chance ou la simple loi du nombre, cet authentique "tir aux pigeons", ou plus exactement ce "turkey shoot", s’explique par le binôme pilote américain + chasseur Hellcat, qui a définitivement supplanté le binôme pilote japonais + chasseur Zéro du début de la guerre.
Toujours mieux reposés, et désormais plus expérimentés et mieux entraînés, les pilotes américains n’ont en effet guère de mal à disposer de leur adversaire, lequel ne compte plus qu’une poignée de vétérans épuisés dans ses rangs, et n’a d’autre choix que d’aligner des recrues formées à la hâte et jetées bien trop vite dans la bataille.
Et aussi disgracieux soit-il par rapport au Corsair, le Hellcat n’en est pas moins lui aussi une formidable machine de guerre, plus puissante, plus rapide, mieux armée et, surtout, infiniment plus à même que le Zéro d’encaisser des coups et de survivre au combat.
Parce qu’il était déjà au bout de son potentiel de développement en 1941, et parce que la Marine japonaise, subjuguée par ses résultats du début de la guerre, a trop longtemps tardé à lui trouver un successeur, le dit Zéro n’est plus aujourd’hui qu’un cercueil volant, bien plus dangereux en définitive pour son occupant que pour son adversaire…
Au plan strictement aérien, le bilan de cette première journée de combats est aussi catastrophique que sans appel puisque, en comptant ceux basés à terre, les Japonais ont perdu quelque 350 aéronefs - soit plus de la moitié de leur effectif - contre à peine une trentaine à l’ennemi !
A l’évidence, et bien plus que le radar, la chance ou la simple loi du nombre, cet authentique "tir aux pigeons", ou plus exactement ce "turkey shoot", s’explique par le binôme pilote américain + chasseur Hellcat, qui a définitivement supplanté le binôme pilote japonais + chasseur Zéro du début de la guerre.
Toujours mieux reposés, et désormais plus expérimentés et mieux entraînés, les pilotes américains n’ont en effet guère de mal à disposer de leur adversaire, lequel ne compte plus qu’une poignée de vétérans épuisés dans ses rangs, et n’a d’autre choix que d’aligner des recrues formées à la hâte et jetées bien trop vite dans la bataille.
Et aussi disgracieux soit-il par rapport au Corsair, le Hellcat n’en est pas moins lui aussi une formidable machine de guerre, plus puissante, plus rapide, mieux armée et, surtout, infiniment plus à même que le Zéro d’encaisser des coups et de survivre au combat.
Parce qu’il était déjà au bout de son potentiel de développement en 1941, et parce que la Marine japonaise, subjuguée par ses résultats du début de la guerre, a trop longtemps tardé à lui trouver un successeur, le dit Zéro n’est plus aujourd’hui qu’un cercueil volant, bien plus dangereux en définitive pour son occupant que pour son adversaire…
1 commentaire:
Bonsoir , le pilote sur la photo est Alex Vracui 19 victoires en combat aérien à la fin de la guerre.
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