L'explosion du Taiho, principale victime de la Bataille de la Mer des Philippines |
… et malheureusement pour les Japonais, il n’y a pas qu’au plan aérien que cette première journée de bataille relève de la tragédie !
Car à 09h00, peu après que le Taiho ait lancé sa deuxième vague d’attaque, le sous-marin Albacore, un 1 500 tonnes de la classe Gato, décoche six torpilles en direction du porte-avions nippon
Quatre d’entre elles ratent la cible, une cinquième est interceptée par un pilote japonais qui, l’apercevant à faible profondeur, se sacrifie en se précipitant sur elle avec son avion (!), mais la sixième touche le bâtiment par le travers, bloque un des ascenseurs et surtout, entraîne la rupture de plusieurs canalisations de carburant.
L’affaire n’est pas mortelle, et le Taiho n’en est d’ailleurs qu’à peine ralenti, mais les vapeurs toxiques dégagées par ce carburant bien trop volatil chargé à Bornéo interdisent tout travail ou réparation dans les compartiments endommagés, ce pourquoi, pour s’en débarrasser au plus vite, un officier subalterne décide-t-il de lancer la ventilation à plein régime, ce qui a certes pour effet d’en diminuer quelque peu la concentration,... mais surtout de les répandre dans tout le bâtiment !
Et ce qui devait arriver arrive : vers 15h30, une simple étincelle provoque un gigantesque incendie, qui ravage bientôt le grand porte-avions d’un bord à l’autre, forçant l’amiral Ozawa à se réfugier sur un destroyer avant d’ordonner l’évacuation du Taiho, dont l’épave calcinée sombre en début de soirée
Et ce n’est pas fini…
Car à 09h00, peu après que le Taiho ait lancé sa deuxième vague d’attaque, le sous-marin Albacore, un 1 500 tonnes de la classe Gato, décoche six torpilles en direction du porte-avions nippon
Quatre d’entre elles ratent la cible, une cinquième est interceptée par un pilote japonais qui, l’apercevant à faible profondeur, se sacrifie en se précipitant sur elle avec son avion (!), mais la sixième touche le bâtiment par le travers, bloque un des ascenseurs et surtout, entraîne la rupture de plusieurs canalisations de carburant.
L’affaire n’est pas mortelle, et le Taiho n’en est d’ailleurs qu’à peine ralenti, mais les vapeurs toxiques dégagées par ce carburant bien trop volatil chargé à Bornéo interdisent tout travail ou réparation dans les compartiments endommagés, ce pourquoi, pour s’en débarrasser au plus vite, un officier subalterne décide-t-il de lancer la ventilation à plein régime, ce qui a certes pour effet d’en diminuer quelque peu la concentration,... mais surtout de les répandre dans tout le bâtiment !
Et ce qui devait arriver arrive : vers 15h30, une simple étincelle provoque un gigantesque incendie, qui ravage bientôt le grand porte-avions d’un bord à l’autre, forçant l’amiral Ozawa à se réfugier sur un destroyer avant d’ordonner l’évacuation du Taiho, dont l’épave calcinée sombre en début de soirée
Et ce n’est pas fini…
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