Marins américains contemplant les combats aériens, 19 juin 1944 |
… 19 juin 1944
Cette incapacité, si typiquement japonaise, de s’écarter des ordres reçus, ou du moins de les "interpréter" plus ou moins librement et selon les circonstances du moment, a déjà eu, comme nous l’avons vu, des conséquences fâcheuses par le passé, et va encore - mais de façon bien plus dramatique ! - en avoir cette fois-ci.
A l’aube du 19 juin, les appareils des deux camps commencent en tout cas à fouiller la mer à la recherche de leur adversaire, et à ce jeu-là du moins, ce sont les Japonais qui marquent les premiers points puisque, peu avant 06h00, un appareil parti de Guam parvient à repérer l’escadre américaine avant d’être abattu.
Sur les terrains japonais encore intacts, c’est immédiatement le branle-bas,… mais un branle-bas qui n’échappe malheureusement pas aux radars américains,… ni aux chasseurs Hellcat du porte-avions léger Belleau Wood, lesquels ne tardent pas à abattre plus d’une trentaine d’appareils nippons, tout en ne perdant eux-mêmes qu’un seul des leurs !
Entièrement à l’avantage de la bannière étoilée, et à vrai dire strictement à sens unique, cette passe d’armes va en fait donner le ton à toutes celles qui vont suivre, car lorsque la première vague d’appareils de porte-avions, soit 68 aéronefs, se présente à son tour à l’attaque, sur le coup de 10h30, c’est pour y être aussitôt accueillie par d’autres Hellcat qui, en l’espace de quelques minutes, expédient quarante-et-un d’entre eux au tapis, en ne perdant à nouveau qu’un seul des leurs.
Et le succès n’est pas davantage au rendez-vous pour les rares avions qui ont réussi à échapper au massacre, puisque la seule victime américaine de cet engagement, le cuirassé South Dakota, ne se trouve même pas ralenti par la seule et unique bombe qui s’abat sur son pont…
Cette incapacité, si typiquement japonaise, de s’écarter des ordres reçus, ou du moins de les "interpréter" plus ou moins librement et selon les circonstances du moment, a déjà eu, comme nous l’avons vu, des conséquences fâcheuses par le passé, et va encore - mais de façon bien plus dramatique ! - en avoir cette fois-ci.
A l’aube du 19 juin, les appareils des deux camps commencent en tout cas à fouiller la mer à la recherche de leur adversaire, et à ce jeu-là du moins, ce sont les Japonais qui marquent les premiers points puisque, peu avant 06h00, un appareil parti de Guam parvient à repérer l’escadre américaine avant d’être abattu.
Sur les terrains japonais encore intacts, c’est immédiatement le branle-bas,… mais un branle-bas qui n’échappe malheureusement pas aux radars américains,… ni aux chasseurs Hellcat du porte-avions léger Belleau Wood, lesquels ne tardent pas à abattre plus d’une trentaine d’appareils nippons, tout en ne perdant eux-mêmes qu’un seul des leurs !
Entièrement à l’avantage de la bannière étoilée, et à vrai dire strictement à sens unique, cette passe d’armes va en fait donner le ton à toutes celles qui vont suivre, car lorsque la première vague d’appareils de porte-avions, soit 68 aéronefs, se présente à son tour à l’attaque, sur le coup de 10h30, c’est pour y être aussitôt accueillie par d’autres Hellcat qui, en l’espace de quelques minutes, expédient quarante-et-un d’entre eux au tapis, en ne perdant à nouveau qu’un seul des leurs.
Et le succès n’est pas davantage au rendez-vous pour les rares avions qui ont réussi à échapper au massacre, puisque la seule victime américaine de cet engagement, le cuirassé South Dakota, ne se trouve même pas ralenti par la seule et unique bombe qui s’abat sur son pont…
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