... le 14 octobre 1973, cinq jours après le début du pont aérien soviétique, et huit jours après le début de l'offensive arabe, les premiers appareils américains commencent à dégorger leur matériel militaire sur l'aéroport de Lod, dans la banlieue de Tel-Aviv.
Le lendemain, 15 octobre, l'armée israélienne passe à l'offensive sur le front Sud, et dans une manoeuvre d'une audace stupéfiante, un jeune général de 44 ans, Ariel Sharon, parvient à se faufiler entre les forces égyptiennes, à franchir le Canal de Suez, et à prendre à revers l'armée égyptienne, à présent coincée de l'autre côté du Canal.
Chez les Égyptiens, la surprise est totale, et ce qui avait commencé
par une charge victorieuse va bientôt se transformer en piège mortel.
En dix jours, l'armée israélienne va non seulement reconquérir le
terrain perdu, mais aussi pousser son offensive en territoire égyptien
et syrien.
Comme en 1967, Le Caire et Damas sont à nouveau menacées. Comme en
1967, il s'en faudrait d'une semaine pour que les blindés juifs
paradent dans ces deux villes. Mais comme en 1967, les Russes et les
Américains vont s'empresser de siffler la fin du match.
Il faut dire qu'entretemps, les représentants de l'OPEP, réunis à
Koweït, se sont mis d'accord sur une hausse des prix du pétrole et un
embargo à l'encontre des États qui soutiendraient trop ouvertement
Israël
C'est le premier choc pétrolier
1 commentaire:
Je ne suis pas certain que Damas fut si menacée que ça.
Sur le front Nord, les combats se déroulèrent globalement en deux temps : attaque syrienne et contre-attaque israélienne. Mais les forces israéliennes avançant en territoire syrien lors de la deuxième phase rencontrèrent une résistance de plus en plus vive au fur et à mesure de leur progression. Résistance due au renforcement des troupes syriennes par les contingents des pays arabes alliés.
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