... Le 25 octobre 1973, après plusieurs tentatives, le cessez-le feu entre enfin en vigueur entre Israël et les armées arabes.
En janvier de l'année suivante, Israël accepte de se retirer du Canal de Suez. En mai, un retrait semblable est conclu avec la Syrie.
Officiellement, la Guerre du Kippour se termine sans vainqueur ni vvaincu, mais c'est surtout en Israël que cette ni-victoire-ni-défaite est la plus mal ressentie.
Militairement victorieux, les Israéliens ont en effet perdu sur le terrain politique. Leurs troupes, qui avaient conquis de vastes portions du territoire égyptien et syrien, sont contraintes d'abandonner le terrain si âprement gagné au prix du sang.
Si Sadate et Assad sont portés en triomphe au Caire comme à Damas, la chasse aux responsables bat son plein en Israël, où chacun se demande comment la meilleure armée du monde a pu se laisser surprendre de la sorte, et pourquoi le gouvernement a ainsi cédé au diktat américain.
Tour à tour, Moshe Dayan, Ministre de la Défense, et Golda Meir, Premier Ministre, présentent leur démission.
Il est bien loin le temps de l'arrogance, le temps de la Guerre des Six Jours (1967), le temps où le gouvernement israélien n'hésitait pas à bombarder un navire-espion américain - le USS Liberty - pour démontrer à Washington qu'il n'entendait certes pas se contenter de jouer le simple pion américain sur l'échiquier proche-oriental.
A présent, les Américains sont les maîtres du jeu, les seuls qui en définissent les règles, qui jouent les arbitres et déclarent la fin du match
Et le nom du vainqueur...
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