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L'Empire Salvage (au centre) ravitaillant l'Illustrious (à gauche) et le destroyer Wakeful |
… mais avant de repartir à l’attaque, encore convient-il de se ravitailler en mazout et en essence pour avions.
Le ravitaillement en mer, sans même s’arrêter, est une discipline dans laquelle les Américains sont depuis longtemps passés maîtres, mais c’est aussi, et malheureusement, une discipline dans laquelle les Britanniques ont encore bien des choses à apprendre.
"Le ravitaillement, mené les 26 et 27 janvier, augurait mal de l'avenir, lorsque - comme chacun l’espérait - la flotte aurait à opérer dans le Pacifique.
En raison de tuyaux rompus, d'un maintien de cap irrégulier, et d'un manque général d'expérience en matière d'évolution des navires, ce ravitaillement s’avéra en effet très lent.
Si l’Indefatigable se ravitailla sans problème auprès du pétrolier Echodale, l'Illustrious découvrit, en se rapprochant quant à lui de l’Empire Salvage (1), que seule la conduite d'essence pour avions de ce dernier était opérationnelle. Le capitaine Lambe nota d'autre part la difficulté de maintenir sa position pendant une douzaine d'heures avec un pétrolier dont le cap et la vitesse variaient continuellement.
Le ravitaillement de l'Indomitable fut également très lent, à cause de tuyaux rompus. Mais, bien plus grave encore, le niveau du carburant restant dans les pétroliers indiquait qu'il ne restait assez de carburant que pour une seule frappe supplémentaire à Palembang" (2)
Or, rappelons-nous, après une première frappe sur Pladjoe, et une deuxième sur Soengei Gerong, une troisième frappe était en effet prévue afin de "nettoyer" les cibles demeurées intactes sur l'une ou l'autre de ces deux raffineries…
(1) né hollandais, capturé par les Allemands en mai 1940, rebaptisé Lothringen par ces derniers, ce pétrolier fut ensuite arraisonné par les Britanniques en juin 1941 au large des îles du Cap Vert, et rebaptisé Empire Salvage avant d’être restitué aux Pays-Bas en 1946
(2) ibid, page 102
Le ravitaillement en mer, sans même s’arrêter, est une discipline dans laquelle les Américains sont depuis longtemps passés maîtres, mais c’est aussi, et malheureusement, une discipline dans laquelle les Britanniques ont encore bien des choses à apprendre.
"Le ravitaillement, mené les 26 et 27 janvier, augurait mal de l'avenir, lorsque - comme chacun l’espérait - la flotte aurait à opérer dans le Pacifique.
En raison de tuyaux rompus, d'un maintien de cap irrégulier, et d'un manque général d'expérience en matière d'évolution des navires, ce ravitaillement s’avéra en effet très lent.
Si l’Indefatigable se ravitailla sans problème auprès du pétrolier Echodale, l'Illustrious découvrit, en se rapprochant quant à lui de l’Empire Salvage (1), que seule la conduite d'essence pour avions de ce dernier était opérationnelle. Le capitaine Lambe nota d'autre part la difficulté de maintenir sa position pendant une douzaine d'heures avec un pétrolier dont le cap et la vitesse variaient continuellement.
Le ravitaillement de l'Indomitable fut également très lent, à cause de tuyaux rompus. Mais, bien plus grave encore, le niveau du carburant restant dans les pétroliers indiquait qu'il ne restait assez de carburant que pour une seule frappe supplémentaire à Palembang" (2)
Or, rappelons-nous, après une première frappe sur Pladjoe, et une deuxième sur Soengei Gerong, une troisième frappe était en effet prévue afin de "nettoyer" les cibles demeurées intactes sur l'une ou l'autre de ces deux raffineries…
(1) né hollandais, capturé par les Allemands en mai 1940, rebaptisé Lothringen par ces derniers, ce pétrolier fut ensuite arraisonné par les Britanniques en juin 1941 au large des îles du Cap Vert, et rebaptisé Empire Salvage avant d’être restitué aux Pays-Bas en 1946
(2) ibid, page 102
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