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| A droite, la raffinerie de Pladjoe, en flammes. A gauche, celle de Soengei Gerong |
… car si les appareils de l’Indefatigable, chargé d’assurer la protection rapprochée de la flotte, n’ont pas eu à affronter le moindre ennemi en combat aérien, ils n’en ont pas moins connu d’importants déboires !
"(…) les Seafire de la patrouille de couverture avaient connu une matinée aussi mouvementée que décourageante (…) La journée s’était en effet transformée en un véritable feuilleton de désastres et d'appontages ratés de Seafire : certains avaient brisé leur train d'atterrissage, d’autres crevé leurs pneus, amerri en mer, ou heurté le pont d'envol avec leur queue, avant de capoter et de se briser sur le dos.
Après le déjeuner, la protection rapprochée de la flotte par les chasseurs fut d’ailleurs reprise par les autres porte-avions, l'Indefatigable étant informé de sa trop grande lenteur à mettre en œuvre les Seafire. Le capitaine Graham remarqua avec tristesse que la 24ème escadrille de chasse avait terminé sa journée avec un moral très bas" (1)
Les faiblesses du Seafire - que nous avons déjà évoquées - sont en effet importantes et, malheureusement, irrémédiables : bien que très performant, puisque version simplement navalisée du Spitfire, le Seafire ne peut, vu sa bien trop faible autonomie, qu’assurer la couverture aérienne des porte-avions,… sur lesquels il a hélas toutes les peines du monde à ensuite revenir se poser, en raison de son train d’atterrissage trop fragile et à voie étroite, et du manque général de robustesse de toute sa cellule, qui n’a jamais été conçue pour la violence des appontages sur porte-avions.
En cette soirée du 24 janvier 1945, et malgré les pertes et incidents divers, Meridian One n’en apparait pas moins comme un succès : une vingtaine d’avions japonais ont en effet été abattus ou anéantis au sol, et quelque 30% de la raffinerie de Pladjoe a été détruite, sa production se voyant par là-même réduite de moitié.
Reste maintenant à lancer Meridian Two : le raid sur la raffinerie, voisine, de Soengei Gerong…
(1) Winton, op cit, page 101
"(…) les Seafire de la patrouille de couverture avaient connu une matinée aussi mouvementée que décourageante (…) La journée s’était en effet transformée en un véritable feuilleton de désastres et d'appontages ratés de Seafire : certains avaient brisé leur train d'atterrissage, d’autres crevé leurs pneus, amerri en mer, ou heurté le pont d'envol avec leur queue, avant de capoter et de se briser sur le dos.
Après le déjeuner, la protection rapprochée de la flotte par les chasseurs fut d’ailleurs reprise par les autres porte-avions, l'Indefatigable étant informé de sa trop grande lenteur à mettre en œuvre les Seafire. Le capitaine Graham remarqua avec tristesse que la 24ème escadrille de chasse avait terminé sa journée avec un moral très bas" (1)
Les faiblesses du Seafire - que nous avons déjà évoquées - sont en effet importantes et, malheureusement, irrémédiables : bien que très performant, puisque version simplement navalisée du Spitfire, le Seafire ne peut, vu sa bien trop faible autonomie, qu’assurer la couverture aérienne des porte-avions,… sur lesquels il a hélas toutes les peines du monde à ensuite revenir se poser, en raison de son train d’atterrissage trop fragile et à voie étroite, et du manque général de robustesse de toute sa cellule, qui n’a jamais été conçue pour la violence des appontages sur porte-avions.
En cette soirée du 24 janvier 1945, et malgré les pertes et incidents divers, Meridian One n’en apparait pas moins comme un succès : une vingtaine d’avions japonais ont en effet été abattus ou anéantis au sol, et quelque 30% de la raffinerie de Pladjoe a été détruite, sa production se voyant par là-même réduite de moitié.
Reste maintenant à lancer Meridian Two : le raid sur la raffinerie, voisine, de Soengei Gerong…
(1) Winton, op cit, page 101
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