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Un Avenger, au décollage de l'Indomitable |
Mais comme à l’accoutumée, la première victime du plan Meridian est toutefois… le plan lui-même, dont le déclenchement doit déjà être reporté à deux reprises du fait d’une météo détestable.
Ce n’est donc qu’à l’aube du 24 janvier que l’attaque sur la raffinerie de Pladjoe - Meridian One - peut être lancée.
Après un décollage émaillé de nombreux incidents, et de pas mal de casses, les appareils britanniques se retrouvent ensuite "coiffés" par une vingtaine de chasseurs japonais juste avant d’arriver sur l’objectif, pris pour cibles par l’artillerie antiaérienne qui défend le site,... mais aussi confrontés à des obstacles totalement imprévus : une trentaine de ballons de barrage, jusque-là soigneusement camouflés et tenus à l’abri, mais que les Japonais sont parvenus à déployer en toute hâte au-dessus des installations pétrolières dès le déclenchement des sirènes d’alerte.
Pour la surprise, c'est plutôt raté, et de fait, l’ensemble de ces mesures a tôt fait effet de gêner considérablement le travail des Avenger, lesquels lancent néanmoins leur attaque à 08h10 avant de se retirer, une dizaine de minutes plus tard,… pour se voir aussitôt mitraillés par d’autres chasseurs japonais surgis de Dieu sait où !
Lorsque le dernier appareil britannique - un Hellcat de reconnaissance photo de l'Indomitable - rejoint son porte-avions, à 11h30, les pertes s'élèvent à six Corsair, deux Avenger et un Hellcat, victimes de tirs ennemis ou alors d'incidents mécaniques, tandis que l'on déplore également celles d'un Seafire et d'un autre Corsair, contraints à l'amerrissage alors qu'ils assuraient la couverture rapprochée des porte-avions, une couverture qui - c'est bien le moins qu'on puisse en dire - est loin d'avoir donné satisfaction...
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