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Le Ki-44, premier chasseur japonais conçu selon les standards occidentaux |
Au total, et même si cela ne représente finalement pas grand-chose en regard de l’immense armada américaine, il s’agit bel et bien là de l’effectif le plus imposant jamais rassemblé en une seule fois par la Royal Navy et la Fleet Air Arm depuis le début de la guerre !
Au niveau naval, la Flotte japonaise ayant pour ainsi dire été rayée de la surface des flots par les Américains au cours de l’année 1944, aucune menace immédiate, en dehors de la présence toujours possible de l’un ou l’autre sous-marin nippon, voire même allemand (2), n’est évidemment à redouter
Les Britanniques devront en revanche se méfier des quelque 300 canons anti-aériens de divers calibres disposés à l’intérieur ou à proximité des deux raffineries, et de la centaine de chasseurs Ki-43 Hayabusa et surtout Ki-44 Ki-44 Shoki (3), beaucoup plus modernes, dispersés sur les terrains avoisinants.
En théorie, c-à-d à la condition d’en avoir le temps, les Japonais pourraient également appeler à la rescousse les quelque 300 chasseurs basés à Singapour, à plus de 400 km au Nord, voire même - mais l’hypothèse est jugée par trop improbable - l’un ou l’autre des croiseurs ou peut-être même cuirassés qui s’y trouvent encore stationnés.
Reste maintenant à passer à l'action...
(1) bien qu’également disponible, le cuirassé Howe avait, à cette date, déjà pris la route de l’Australie
(2) tout au long de la guerre, des sous-marins allemands de grande croisière opéreront dans l’Océan Indien et le Pacifique au sein du Gruppe Monsun, certains dans un rôle de cargos, livrant alors des armes, des équipements et des plans allemands au Japon, et repartant vers l’Allemagne avec des matières premières comme du caoutchouc ou du tungstène
(3) respectivement désignés comme "Oscar" et "Tojo" dans la nomenclature alliée
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