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| Pilotes britanniques à bord de l'Illustrious, contemplant une maquette des raffineries de Palembang |
… au début de 1945, les installations pétrolières de Palembamg se composent de deux raffineries, celle de Pladjoe, appartenant à la Royal Dutch Shell, et celle de Soengei Gerong, appartenant à la Standard Oil.
En partie détruites par les Hollandais lors de leur retraite, ces deux raffineries sont tombées aux mains des Japonais en février 1942, à la faveur d’une audacieuse opération aéroportée.
Difficilement remises en service par ces derniers dans les mois suivants, celles-ci seraient théoriquement capables de produire quelque trois millions de tonnes de brut par an… si les Japonais avaient les moyens de les exporter en métropole, ce qui n’est - nous l’avons dit - n'est déjà plus le cas depuis un bon moment.
Qu’importe : en ce moins de janvier 1945, leur destruction n’en parait pas moins nécessaire aux yeux des Américains, qui ont demandé aux Britanniques de s’en charger,… ne serait-ce que pour s’assurer des véritables capacités de cette British Pacific Fleet que Churchill est parvenu à imposer au Président Roosevelt !
Côté britanniques, justement, "On estimait que la destruction des deux raffineries nécessiterait trois frappes : la première sur Pladjoe, la seconde sur Soengei Gerong, et une troisième pour "nettoyer" les cibles demeurées intactes sur l'une ou l'autre des deux raffineries.
À chaque fois, l'attaque serait menée par des Avenger, fortement escortés de Corsair, Hellcat et Firefly, tandis que des Corsair Ramrod (1) empêcheraient l’arrivée des chasseurs ennemis en mitraillant les pistes d'atterrissage avoisinantes.
(…) Une maquette des raffineries avait été construite et les officiers chargés du briefing bénéficiaient de l'aide d'anciens membres du personnel de celles-ci.
Le 13 janvier, la flotte effectua une répétition générale en mer au large de Ceylan, avec un exercice combiné de frappe et d'escorte à Colombo le matin, et des exercices de ratissage menés par des chasseurs au large de Trincomalee et de Sigiriya l'après-midi" (2)
(1) appareils gréés en chasseurs-bombardiers et destinés à l’attaque au sol
(2) Winton, op cit, page 88
En partie détruites par les Hollandais lors de leur retraite, ces deux raffineries sont tombées aux mains des Japonais en février 1942, à la faveur d’une audacieuse opération aéroportée.
Difficilement remises en service par ces derniers dans les mois suivants, celles-ci seraient théoriquement capables de produire quelque trois millions de tonnes de brut par an… si les Japonais avaient les moyens de les exporter en métropole, ce qui n’est - nous l’avons dit - n'est déjà plus le cas depuis un bon moment.
Qu’importe : en ce moins de janvier 1945, leur destruction n’en parait pas moins nécessaire aux yeux des Américains, qui ont demandé aux Britanniques de s’en charger,… ne serait-ce que pour s’assurer des véritables capacités de cette British Pacific Fleet que Churchill est parvenu à imposer au Président Roosevelt !
Côté britanniques, justement, "On estimait que la destruction des deux raffineries nécessiterait trois frappes : la première sur Pladjoe, la seconde sur Soengei Gerong, et une troisième pour "nettoyer" les cibles demeurées intactes sur l'une ou l'autre des deux raffineries.
À chaque fois, l'attaque serait menée par des Avenger, fortement escortés de Corsair, Hellcat et Firefly, tandis que des Corsair Ramrod (1) empêcheraient l’arrivée des chasseurs ennemis en mitraillant les pistes d'atterrissage avoisinantes.
(…) Une maquette des raffineries avait été construite et les officiers chargés du briefing bénéficiaient de l'aide d'anciens membres du personnel de celles-ci.
Le 13 janvier, la flotte effectua une répétition générale en mer au large de Ceylan, avec un exercice combiné de frappe et d'escorte à Colombo le matin, et des exercices de ratissage menés par des chasseurs au large de Trincomalee et de Sigiriya l'après-midi" (2)
(1) appareils gréés en chasseurs-bombardiers et destinés à l’attaque au sol
(2) Winton, op cit, page 88
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