L'amiral Ciliax - à gauche - inspectant l'équipage du Scharnhorst, en 1939 |
"Hitler donna ensuite le coup de grâce à Raeder. "Le groupe de Brest", déclara-t-il, "est comme un malade atteint d'un cancer et qui est condamné s'il ne se soumet pas à une opération. En revanche, cette opération, même si elle s’avère risquée, laisse espérer que la vie du patient pourra être sauvée. Cette opération, c’est la traversée de La Manche"
"Vous pouvez compter là-dessus : de part mon expérience, je ne crois pas les Britanniques capables de concevoir et d'exécuter des décisions éclair telles que celles qui seraient nécessaires pour transférer leurs forces aériennes et navales afin qu’elles puissent répondre à l'audace de notre opération" (1)
(…) Une fois la décision prise de renvoyer les navires brestois en remontant par La Manche, la marine allemande et la Luftwaffe consacrèrent leurs ressources à ce qu'un officier d'état-major qualifia cyniquement de "l'enterrement de nos navires en mer".
(…) À l’aube de 1942, il s’inquiétait cependant outre mesure : il n’y avait rien dans le contre-plan britannique "Fuller" qui puisse inspirer la peur" (2)
(1) Robertson, op cit, page 38
(2) ibid, page 44
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