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| Restes d'un Junkers 88 abattu dans le Kent, avril 1944 |
... début avril, le IX Fliegerkorps n’aligne plus qu’environ 200 bombardiers contre l’Angleterre,... soit le dixième de ce que Britanniques et Américains sont en mesure d’envoyer quasi-quotidiennement dans le ciel allemand !
Et l’affaire n’est pas prêt de s’arranger, puisque ces 200 appareils ne seront officiellement plus que 170 à la fin avril, puis 144 à la fin mai, soit à la veille du Débarquement de Normandie !
L’essentiel de cette saignée, que ne peut compenser aucun renfort vu la priorité accordée à la production d’avions de chasse, s’explique essentiellement par l’attrition - du 21 janvier à la fin mai, quelque 329 appareils ont en effet été perdus au combat ou par accident - mais aussi par la nécessité - toujours le syndrome de la couverture trop petite - d’expédier sur d’autres Fronts des bombardiers en principe dévolus à Steinbock : après ceux déjà envoyés en Italie fin janvier pour contrer le Débarquement américain à Anzio, Hitler a en effet dû se résoudre, à la mi-mars, à en envoyer d’autres en Hongrie, cette fois pour faire entendre raison au Régent Miklós Horthy qui, de plus en plus inquiet face à l’avancée de l’Armée rouge, s’apprêtait sinon à changer d’allégeance, du moins à signer une paix séparée avec les anglo-américains (1)
Encore le nombre d’avions revendiqué par le IX Fliegerkorps est-il largement supérieur à leur disponibilité réelle : dans certains escadrilles, cette disponibilité n’atteint même pas 50% des chiffres officiels !
Et à l’exception d’une poignée de Heinkel 177, à la fiabilité toujours aussi incertaine, ces avions ne sont - rappelons-le - que des bombardiers moyens, et parfois même des chasseurs-bombardiers monomoteur, à la capacité d’emport très réduite...
(1) cette opération se traduira par l’occupation de la Hongrie par les troupes allemandes, puis par l’abdication forcée du Régent, le 16 octobre suivant
Et l’affaire n’est pas prêt de s’arranger, puisque ces 200 appareils ne seront officiellement plus que 170 à la fin avril, puis 144 à la fin mai, soit à la veille du Débarquement de Normandie !
L’essentiel de cette saignée, que ne peut compenser aucun renfort vu la priorité accordée à la production d’avions de chasse, s’explique essentiellement par l’attrition - du 21 janvier à la fin mai, quelque 329 appareils ont en effet été perdus au combat ou par accident - mais aussi par la nécessité - toujours le syndrome de la couverture trop petite - d’expédier sur d’autres Fronts des bombardiers en principe dévolus à Steinbock : après ceux déjà envoyés en Italie fin janvier pour contrer le Débarquement américain à Anzio, Hitler a en effet dû se résoudre, à la mi-mars, à en envoyer d’autres en Hongrie, cette fois pour faire entendre raison au Régent Miklós Horthy qui, de plus en plus inquiet face à l’avancée de l’Armée rouge, s’apprêtait sinon à changer d’allégeance, du moins à signer une paix séparée avec les anglo-américains (1)
Encore le nombre d’avions revendiqué par le IX Fliegerkorps est-il largement supérieur à leur disponibilité réelle : dans certains escadrilles, cette disponibilité n’atteint même pas 50% des chiffres officiels !
Et à l’exception d’une poignée de Heinkel 177, à la fiabilité toujours aussi incertaine, ces avions ne sont - rappelons-le - que des bombardiers moyens, et parfois même des chasseurs-bombardiers monomoteur, à la capacité d’emport très réduite...
(1) cette opération se traduira par l’occupation de la Hongrie par les troupes allemandes, puis par l’abdication forcée du Régent, le 16 octobre suivant
1 commentaire:
Bonjour, bravo pour le blog
Concernant le très réactionnaire et demi fasciste "régent" Miklos Horthy (ex amiral mal inspiré de la Guerre de 14 ) les services secrets allemands (à celle époque le SD de Himmler a eu la peau des services secrets traditionnels et bientôt liquidé l'Amiral Canaris) sauront lui forcer la main pour son abdication: Ils organiseront l'enlèvement de son fils pour lui forcer la min, ni plus ni moins avec les méthodes de kidnapping des gangsters de Chicago
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