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| Équipage d'un Junkers 188 du 1/KG66 en 1944. Cette unité participa à l'Opération Steinbock |
... Londres, 29 janvier 1944
Mais les mêmes causes entraînant les mêmes effets, le raid du 29 janvier ne s’avère guère plus efficace que celui du 21, puisqu’à peine 37 tonnes de bombes s’abattent sur le Grand Londres, la Luftwaffe perdant elle-même une vingtaine d’appareils supplémentaires, soit près de 8% de l’effectif engagé dans cette aventure !
En seulement dix jours d’opérations, et en plus de se voir amputée de trois de ses escadrilles expédiées en Italie, le IX Fliegerkorps, qui n’a encore reçu aucun renfort, a donc perdu quelque 15% de ses appareils et de ses équipages, tout en ne provoquant que des dommages matériels et humains dérisoires chez son adversaire britannique, dommages auxquels la Propagande du docteur Goebbels va néanmoins donner des allures d’Apocalypse.
Il faut bien entretenir le moral du peuple allemand...
Et le mois de février ne démontre aucun signe d’améliorations : les raids des 03, 13, 18, 20, 22, 23 et 24 février permettent certes de délivrer 500 tonnes de bombes supplémentaires sur Londres, ce qui pourrait passer pour un succès,... n’était le fait que 500 tonnes de bombes, par ailleurs en sept raids distincts, ce n’est même pas la moitié de ce que le Bomber Command est capable de délivrer en une seule fois sur n’importe quelle ville du Reich !
Plus grave, le taux de pertes, déjà élevé depuis le départ, ne fait en toute logique que croître à mesure que le nombre d’avions expédiés sur Londres ne cesse quant à lui de diminuer : de 15% en janvier, le dit taux est en effet monté à 27% en février !
Après six semaines de bombardements, le IX Fliegerkorps a déjà perdu près de 130 appareils et équipages.
Et la saignée est loin d’être terminée...
Mais les mêmes causes entraînant les mêmes effets, le raid du 29 janvier ne s’avère guère plus efficace que celui du 21, puisqu’à peine 37 tonnes de bombes s’abattent sur le Grand Londres, la Luftwaffe perdant elle-même une vingtaine d’appareils supplémentaires, soit près de 8% de l’effectif engagé dans cette aventure !
En seulement dix jours d’opérations, et en plus de se voir amputée de trois de ses escadrilles expédiées en Italie, le IX Fliegerkorps, qui n’a encore reçu aucun renfort, a donc perdu quelque 15% de ses appareils et de ses équipages, tout en ne provoquant que des dommages matériels et humains dérisoires chez son adversaire britannique, dommages auxquels la Propagande du docteur Goebbels va néanmoins donner des allures d’Apocalypse.
Il faut bien entretenir le moral du peuple allemand...
Et le mois de février ne démontre aucun signe d’améliorations : les raids des 03, 13, 18, 20, 22, 23 et 24 février permettent certes de délivrer 500 tonnes de bombes supplémentaires sur Londres, ce qui pourrait passer pour un succès,... n’était le fait que 500 tonnes de bombes, par ailleurs en sept raids distincts, ce n’est même pas la moitié de ce que le Bomber Command est capable de délivrer en une seule fois sur n’importe quelle ville du Reich !
Plus grave, le taux de pertes, déjà élevé depuis le départ, ne fait en toute logique que croître à mesure que le nombre d’avions expédiés sur Londres ne cesse quant à lui de diminuer : de 15% en janvier, le dit taux est en effet monté à 27% en février !
Après six semaines de bombardements, le IX Fliegerkorps a déjà perdu près de 130 appareils et équipages.
Et la saignée est loin d’être terminée...
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