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| Outre l'obscurité et la DCA, les Heinkel 177 allaient également devoir affronter la chasse de nuit |
... comme en 1940-1941, les bombardements s’effectueront de nuit, ce qui, comme en 1940-1941, et comme les Britannique en font eux-même l’expérience depuis quatre ans, va naturellement poser de gros problèmes pour se diriger vers la cible, puis pour la repérer dans l’obscurité, ce pourquoi les appareils du IX Fliegerkorps bénéficieront-ils de diverses aides à la navigation, comme l’Y-Gerät ou le Knickebein, fort semblables aux dispositifs montés pour les mêmes raisons dans les avions britanniques... et malheureusement tout aussi susceptibles qu’eux d’être brouillés par l’ennemi.
Parlant de brouillage, on aura également recours à des largages de bandelettes d’aluminium, baptisées düppel, qui, là encore à l’instar des windows britanniques, s’efforceront, avec plus ou moins de succès, d’"aveugler" les radars de l’adversaire.
Enfin, et comme il est inutile de réinventer l’eau chaude, des bombardiers partis en éclaireurs joueront exactement le même rôle que les Pathfinder britanniques et, au moyen de fusées éclairantes et de projectiles incendiaires de différentes couleurs, "marqueront" eux aussi la cible au profit de leurs camarades, qui frapperont celle-ci avec le même mélange de bombes explosives et incendiaires utilisé depuis des années par les Britanniques.
Vu l’obscurité, le peu de moyens dont on dispose, et l’imprécision inévitable de tels bombardements, effectués de surcroit sous les tirs de la DCA et des chasseurs de nuit anglais, et par des équipages qui n’ont certes pas l’expérience durement acquise par leurs adversaires depuis quatre ans (!), il n’est évidemment pas question de s’en prendre à telle ou telle usine ou à une quelconque cible militaire bien particulière : on ne vise qu'à frapper de grandes villes, à commencer bien sûr par Londres, et tous les civils qui s’y trouvent.
Avant même qu’elle ne débute, l’Unternehmen Steinbock se veut donc une opération de terreur et de pure vengeance, qui n'obéit à aucune nécessité tactique ou stratégique, mais uniquement à des impératifs de Propagande,... parce qu’il faut tout de même bien montrer aux citoyens allemands quotidiennement bombardés qu’on est tout autant en mesure de bombarder quotidiennement les citoyens anglais !
Parlant de brouillage, on aura également recours à des largages de bandelettes d’aluminium, baptisées düppel, qui, là encore à l’instar des windows britanniques, s’efforceront, avec plus ou moins de succès, d’"aveugler" les radars de l’adversaire.
Enfin, et comme il est inutile de réinventer l’eau chaude, des bombardiers partis en éclaireurs joueront exactement le même rôle que les Pathfinder britanniques et, au moyen de fusées éclairantes et de projectiles incendiaires de différentes couleurs, "marqueront" eux aussi la cible au profit de leurs camarades, qui frapperont celle-ci avec le même mélange de bombes explosives et incendiaires utilisé depuis des années par les Britanniques.
Vu l’obscurité, le peu de moyens dont on dispose, et l’imprécision inévitable de tels bombardements, effectués de surcroit sous les tirs de la DCA et des chasseurs de nuit anglais, et par des équipages qui n’ont certes pas l’expérience durement acquise par leurs adversaires depuis quatre ans (!), il n’est évidemment pas question de s’en prendre à telle ou telle usine ou à une quelconque cible militaire bien particulière : on ne vise qu'à frapper de grandes villes, à commencer bien sûr par Londres, et tous les civils qui s’y trouvent.
Avant même qu’elle ne débute, l’Unternehmen Steinbock se veut donc une opération de terreur et de pure vengeance, qui n'obéit à aucune nécessité tactique ou stratégique, mais uniquement à des impératifs de Propagande,... parce qu’il faut tout de même bien montrer aux citoyens allemands quotidiennement bombardés qu’on est tout autant en mesure de bombarder quotidiennement les citoyens anglais !
Voilà pour le principe...
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