 |
| Le Heinkel 177 : le bombardier de tous les espoirs... déçus |
... janvier 1944
En août 1943, le colonel Dietrich Peltz, ancien pilote de Stuka, puis de Junkers 88, a été nommé commandant du IX Fliegerkorps tout en recevant le titre, très officiel, "d’Angriffsführer England", qui pourrait se traduire par "Chef de l’attaque contre l’Angleterre", qualificatif pour le moins trompeur puisque l’intéressé ne dispose pour l’heure que de quelques dizaines de bombardiers plus ou moins récents mais assurément incapables de partir à l’attaque de Londres et des villes britanniques !
Tout change cependant en novembre, avec la nouvelle campagne de bombardements lancée par les Britanniques sur Berlin, laquelle ravive la colère d’Hitler et oblige cette fois Goering à fournir au IX Fliegerkorps des moyens autrement plus ambitieux.
Éternel syndrome de la couverture trop petite, ces moyens vont cependant être prélevés, pour l’essentiel, en Norvège, en Italie et, évidemment, en URSS, soit sur autant de Fronts dont on espère simplement qu’ils ne se ressentiront pas trop de leur départ !
Au début de janvier 1944, Peltz dispose alors, sur divers aérodromes de France, de Belgique et des Pays-Bas, de quelque 550 appareils, soit d’une force a priori importante mais qui ne représente en définitive que la moitié de ce que les Britanniques, mais aussi les Américains, sont en mesure de lancer contre les villes allemandes, et une force d’autant plus relative qu’elle est ultra-majoritairement composée de bimoteurs, et en particulier de Junkers 88.
Les Heinkel 177 - les seuls que l’on pourrait qualifier de bombardiers lourds - ne sont en effet qu’une trentaine (!), et, dans l’effectif aligné par Peltz, on remarque même la présence d’une vingtaine de Fw-190, autrement dit de fort modestes chasseurs-bombardiers monomoteur !
C’est ce qui s’appelle avoir les yeux plus gros que le ventre...
En août 1943, le colonel Dietrich Peltz, ancien pilote de Stuka, puis de Junkers 88, a été nommé commandant du IX Fliegerkorps tout en recevant le titre, très officiel, "d’Angriffsführer England", qui pourrait se traduire par "Chef de l’attaque contre l’Angleterre", qualificatif pour le moins trompeur puisque l’intéressé ne dispose pour l’heure que de quelques dizaines de bombardiers plus ou moins récents mais assurément incapables de partir à l’attaque de Londres et des villes britanniques !
Tout change cependant en novembre, avec la nouvelle campagne de bombardements lancée par les Britanniques sur Berlin, laquelle ravive la colère d’Hitler et oblige cette fois Goering à fournir au IX Fliegerkorps des moyens autrement plus ambitieux.
Éternel syndrome de la couverture trop petite, ces moyens vont cependant être prélevés, pour l’essentiel, en Norvège, en Italie et, évidemment, en URSS, soit sur autant de Fronts dont on espère simplement qu’ils ne se ressentiront pas trop de leur départ !
Au début de janvier 1944, Peltz dispose alors, sur divers aérodromes de France, de Belgique et des Pays-Bas, de quelque 550 appareils, soit d’une force a priori importante mais qui ne représente en définitive que la moitié de ce que les Britanniques, mais aussi les Américains, sont en mesure de lancer contre les villes allemandes, et une force d’autant plus relative qu’elle est ultra-majoritairement composée de bimoteurs, et en particulier de Junkers 88.
Les Heinkel 177 - les seuls que l’on pourrait qualifier de bombardiers lourds - ne sont en effet qu’une trentaine (!), et, dans l’effectif aligné par Peltz, on remarque même la présence d’une vingtaine de Fw-190, autrement dit de fort modestes chasseurs-bombardiers monomoteur !
C’est ce qui s’appelle avoir les yeux plus gros que le ventre...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire